Olivier James, 48 ans, est éducateur sportif diplômé d’Etat pour les valides, alors qu'il a été victime à sa naissance d'une paralysie cérébrale. Le Niçois se bat pour faire connaître ces lésions qui touchent le cerveau du fœtus ou du nourrisson.
Connaissez-vous STEPtember ? C'est une initiative née en 2010 en Australie, arrivée en France en 2019. STEPtember, c'est un mot qui vient de "step", un pas en anglais, et le mois de septembre.
Objectif : mieux faire connaître la paralysie cérébrale, ces lésions irréversibles qui apparaissent dans le cerveau chez le foetus ou à la naissance pour différentes raisons comme un problème d'oxygénation autour de l'accouchement. Il s'agit de la déficience motrice la plus courante chez l’enfant. Elle touche 17 millions de personnes dans le monde, et 125 000 en France, elle touche chaque jour quatre nouveaux-nés, soit une naissance toutes les six heures.Marchez, nagez, faites du vélo, roulez en fauteuil ou encore tournez sur vous-même, pour faire 10 000 pas par jour pendant 28 jours. Et peu importe si vous réussissez à atteindre cet objectif ou non, l'essentiel est de participer au mouvement, pour faire connaître la paralysie cérébrale et nous aider à collecter des fonds pour améliorer la vie des personnes atteintes.
Olivier James, 48 ans, est père de deux enfants. La paralysie cérébrale, il connaît, il a été privé d'oxygène à sa naissance. Il est ainsi devenu le premier éducateur sportif diplômé d’Etat pour les valides, étant handicapé. C'est ce Niçois qui porte STEPtember en France.
Pour lui, le sport est le moyens de déjouer tous les pronostics. Aller au bout de ses forces permet de se dépasser.
Jennifer Roustan ne dira pas le contraire. Agée de 30 ans, la jeune femme fait aussi du basket. Pour elle, Olivier est plus qu'un coach.
Olivier est formel, plus tôt on commence le sport quand on souffre de paralysie cérébrale, mieux on prépare son cerveau à travailler avec beaucoup d'intensité et on améliore ses performances. D'ailleurs, son parcours de vie en est le plus bel exemple. Il l'a raconté dans le livre "Supercap" une odyssée optimiste.Je connais Olivier depuis que j'ai 6 ans, c'est un compagnon de vie, je l'appelle pour faire du sport, pour ka vie de tous les jours. Le sport, c'est un moyen de se dépasser, d'en savoir plus sur ces capacités. Parfois, on n'a pas conscience de ce qu'on est capable de faire.
Et Olivier ne veut être un exemple que si cela aide les autres.
Mon handicap ne m'a jamais stoppé. Ce sont les autres qui vous stoppent. Ce sont les autres qui vous disent que vous êtes handicapé... Tu n'as pas le droit... Tu ne peux pas... C'est ce qu'on m'a dit quand j'ai passé mon brevet d'état.
Son parcours est le plus bel exemple de sa volonté et sa ténacité ! Comme quoi, il n'y a pas de fatalité.