Les corps des deux femmes ont été retrouvés ce 12 août dans le massif du Mont-Blanc à Chamonix, en Haute-Savoie. L'une d'elles, était infirmière dans les Alpes-Maritimes.
Elle s'appelait Margaux, elle avait 30 ans. La jeune femme, infirmière anesthésiste dans une clinique des Alpes-Maritimes a été retrouvée morte ce 12 août dans le massif du Mont-Blanc.
Elle réalisait une ascension de l'aiguille du Peigne, un des sommets majeurs de Chamonix, accompagnée d'une guide de haute montagne.
Toutes les deux ont été retrouvées mortes, vendredi, en fin de journée dans le massif du Mont-Blanc (Alpes) à Chamonix, a indiqué samedi à l'Agence France-Presse, la gendarmerie :
Elles ont été découvertes vers 18 h 15
Elles ont chuté alors qu'elles empruntaient la voie normale de l'aiguille du Peigne. Les corps des victimes, toutes deux des Françaises, "ont été trouvés dans sur une face de l'aiguille par des témoins qui parcouraient également le sommet et qui ont passé l'alerte", a expliqué la gendarmerie.
Sur Twitter, un hommage, celui de Laurent Castillo, ancien collègue de la jeune femme, "Immense émotion, terrible douleur après le décès de Margaux notre ancienne infirmière du bloc de l’IUFC. La montagne a emporté cette jeune femme de passion quelques jours avant ses 30 ans", écrit-il :
La guide retrouvée morte était une athlète de haut-niveau
Margaux était accompagnée par Adèle Milloz, championne du monde de ski et en formation de guide de haute montagne. Plusieurs fois titrée : championne du monde de ski alpinisme en sprint, et en Individuel en 2017. Mais aussi, championne d'Europe 2018 de sprint et championne de France (en sprint, en Individuel, et par équipes). Elle était même arrivée cinquième de la Pierra Menta en 2018. La jeune femme décédée avait 26 ans.
Une enquête en cours
Il s'agirait d'un accident. Une enquête pour déterminer les causes de celui-ci est en cours, a ajouté la gendarmerie. "La haute montagne est devenue plus dangereuse avec la sécheresse, mais l'accès ne faisait pas l'objet d'interdiction particulière", précise cette source à nos confrères de l'AFP.
Le 5 août, deux refuges permettant l'ascension du Mont-Blanc ont été fermés en raison du "danger de mort" que représentent de nombreuses chutes de pierres dues à la sécheresse.