Depuis la mort de Nahel à Nanterre le mardi 27 juin, des émeutes éclatent le soir dans les villes. Les autorités se préparent à une quatrième nuit de violences urbaines.
Après le RAID envoyé à Nice dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 juin, quelles sont les nouvelles mesures que les préfectures et les mairies peuvent prendre pour tenter de faire face à de nouvelles violences urbaines ?
Alors que de nombreuses villes s'embrasent chaque soir depuis mardi 27 juin et la mort de Nahel, tué par un policier après un refus d'obtempérer à Nanterre, les autorités ont décidé de prendre quelques mesures supplémentaires.
Les rassemblements ou manifestations à Nice sont interdits par la préfecture des Alpes-Maritimes du vendredi 30 juillet à 17 heures au samedi 1er juillet, 8 heures.
Pas de transports en commun après 21 heures
Les transports en commun Lignes d'Azur, qui couvrent Nice et sa métropole, s'arrêtent de fonctionner à 21 heures. Le trafic reprend normalement le samedi 1er juillet au matin.
Concernant les lignes Palmbus, sur Cannes et la communauté de communes, des informations complémentaires sont à venir.
Côté préfecture, les Alpes-Maritimes et le Var ont décidé d'interdire le transport et le port d'armes B, C et D et armes par destination, sauf pour motif légitime, jusqu'à ce lundi 3 juillet dans les Alpes-Maritimes et le 4 juillet dans le Var.
Annulation de la Fête des Terrasses
La quatrième édition de la Fête des Terrasses prévue ce samedi dans toute la région Paca a été annulée suite aux violences qui ont éclaté dans certaines villes. Dans un communiqué, les organisateurs expliquent avoir pris cette décision "par solidarité avec les cafetiers et restaurateurs touchés".
L'évènement à Cassis (13) pour soutenir l’association Maryse pour la vie, « Don d’organes, dons de vie », est cependant maintenu et commencera dès 10h30, samedi 1er juillet.
Par ailleurs, la vente, le transport et l'utilisation de produits combustibles, de l'acide chlorhydrique ainsi que la vente, détention et utilisation de fusées, artifices ou engins pyrotechniques sont aussi interdits.
La préfecture des Alpes-Maritimes a également précisé dans un communiqué que "la captation, l'enregistrement et la transmission d'images au moyen de caméras fixées sur des aéronefs" (comme des drones, par exemple) seraient autorisées sur certains secteurs de la ville jusqu'à lundi.