Nice : 8ème mise en examen pour le rapt de Jacqueline Veyrac

Un ami du restaurateur italien soupçonné d'avoir commandité le spectaculaire enlèvement de Jacqueline Veyrac, riche et discrète hôtelière de la Côte d'Azur, a été mis en examen pour sa participation présumée dans cette affaire, a indiqué lundi 5 décembre le parquet de Nice.

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"Il a été mis en examen pour enlèvement, séquestration et extorsion en bande organisée. C'est une relation de travail (du restaurateur) et il y a des éléments dans le dossier suffisamment multiples et concordants qui établissent des charges contre lui comme étant quelqu'un qui a participé de manière très active à la conception et à la préparation de l'enlèvement", a indiqué lors de son point presse mensuel le procureur général de Nice, Jean-Michel Prêtre.

En fauteuil roulant et sous dialyse, ce suspect italien a été provisoirement laissé en liberté mais le parquet a fait appel en observant qu'il est "sans vraie résidence fixe en France" et que "les conditions de son interpellation laissent penser qu'il avait l'intention de partir", a précisé M. Prêtre. Sa mise en examen porte à huit le nombre de suspects dans cette affaire qui avait provoqué une vive émotion à Nice où Mme Veyrac, 76 ans, avait été enlevée en plein jour le 24 octobre près de chez elle puis découverte ligotée dans une fourgonette à Nice après 48 heures de séquestration.

Le restaurateur italien, Giuseppe S., est apparu dans l'enquête comme le commanditaire présumé du rapt. Installé à Nice, il avait géré, entre 2007 et 2009, le célèbre restaurant gastronomique La Réserve, sur le bord de mer de Nice, un établissement appartenant à la famille Veyrac. En 2009, sa société avait été mise en liquidation et il aurait voulu se venger de la propriétaire, qui possède aussi le Grand Hôtel à Cannes, un cinq étoiles, en réclamant une rançon pour récupérer l'argent perdu à l'époque. Sept personnes encourent désormais la réclusion criminelle à perpétuité du fait de la qualification retenue d'association de malfaiteurs en bande organisée.

Une huitième, un policier en retraite, a été mis en examen pour non empêchement de crime. Informé du rapt, il n'aurait pas prévenu la police et encourt jusqu'à 5 ans d'emprisonnement. Mme Veyrac avait déjà été victime d'une tentative d'enlèvement fin 2013. "Cela avait maturé depuis des années. On est dans une construction très particulière", a souligné le procureur. 

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