L'équipe de France de rugby s'est entraîné, à Nice, devant ses supporters, ce lundi 19 août. Un "petit décrassage" avant de se rendre en Ecosse et de recevoir l'Italie, dans le cadre des matches de préparation à la coupe du monde.
L'air azuréen leur ont fait du bien. Les Bleus quittent la Côte d'Azur sur une large victoire, samedi 17 août, contre l'Ecosse (32-3). Lundi 19 août, le staff et les joueurs ont permis aux supporters de l'équipe de France d'assister à leur entraînement.
Des rencontres qui vont se multiplier à l'avenir, a annoncé Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby, dans une interview publiée sur le site de la FFR.
?️ Heureux de retrouver le #XVdeFrance samedi soir à Nice, le président de la FFR @BernardLaporte_ nous parle de l’importance de venir jouer en Province. #NeFaisonsXV
— France Rugby (@FranceRugby) August 19, 2019
Son interview ?? https://t.co/g4yptEL1qt pic.twitter.com/mAdA1FA2PC
A l'issu de cet ultime entraînement, le capitaine de l'équipe de France, Guilhem Guirado, a déclaré que le soutien des supporters niçois leur a fait le plus grand bien. Un public grand amateur du ballon ovale : "On sait que Nice est une terre de rugby. Le club a été mythique, il a connu des difficultés avec le professionalisme mais il est en train de remonter petit à petit. Nice reste une terre de rugby, avec le foot... forcément."
L'équipe de France est pleine préparation pour la Coupe du monde qui se déroulera au Japon du 20 septembre au 2 Novembre. Les Français ont encore deux matches de préparation à jouer. Ils se déplaceront en Ecosse, le 24 août, avant de recevoir l'Italie, le 30 août.
Un reportage de : C.Becq / D.Pardanaud / P.Pauron
Le public présent au stade des Arboras, ce 19 août, a apprécié les progrès réalisés depuis l'inquiétant Tournoi des six nations. "J'ai trouvé qu'il y avait du mieux, qu'on était plus solide en défense, une équipe assez agressive qui coupe les extérieurs, et plus fluide en attaque. On a bien tenu pendant les 80 minutes, il n'y pas eu de craquage comme ça arrivait avant" a estimé auprès de l'AFP Benjamin.
Vêtu d'un polo siglé XV de France et venu en voisin de Mougins avec sa petite soeur, il donne crédit des progrès effectués à Galthié: "Je pense que Galthié a apporté sa patte, que ça bosse plus. Il fallait donner du peps, c'était un peu mou du genou."
Il attend cependant confirmation face à une autre opposition, comme Michel, niçois pour qui "il ne faut pas se fier à ce match, il y avait des fantômes en face". "On pourra davantage les juger samedi (24 août, ndlr) face à une Ecosse au complet" ajoute-t-il.