Une trentaine de manifestants étaient encore devant la caserne Auvare où 8 militants altermondialistes sont en garde à vue depuis samedi, pour avoir mené une action contre une banque à Nice. Une justice à deux vitesses, disent certains.
Le crime de ces militants altermondialistes : une action contre la société générale de l'avenue Jean Médecin à Nice, qui a eu lieu samedi. Ils dénonçaient ainsi l'évasion fiscale, à coups de tracts et de peinture blanche. Depuis, ils sont en garde à vue tandis que leurs domiciles ont été perquisitionnés.
Une justice à deux vitesses...
Leurs camarades parlent carrément d’acharnement judiciaire comme Franck Gaye, secrétaire général Attac 06, qui ne mâche pas ses mots.C’était une action purement citoyenne. Dans la mesure où les locaux ne sont pas détériorés et que cela donne lieu à 48 heures de garde à vue, c’est extrêmement grave. On est face à une justice à deux vitesses.
A Nice en ce moment, devant le commissariat Auvare, rassemblement de soutien aux 8 #GiletsJaunes toujours en GAV, en présence notamment de Geneviève Legay.
— Raphael Pradeau (@raphpradeau) October 27, 2019
Depuis l'affaire Geneviève Legay, les arrestations abusives se multiplient contre les militant.e.s à Nice. pic.twitter.com/fKsWePU0UU
Joint par téléphone, le procureur n'a pas souhaité s'exprimer. Après l'épisode Geneviève Legay, Jean-Michel Prêtre doit quitter ses fonctions dans quelques jours.
Les militants risque jusqu'à 5 ans de prison.