Une conférence de presse
A Nice, de l'hôpital Cimiez où elle est suivie médicalement, la septuagénaire a pris la parole lors d'une conférence de presse, tenue en présence de ses avocats, de Raphaël Pradeau, porte-parole d’Attac, de Gérard Ré, de la CGT des Alpes-Maritimes et de Bruno Della Sudda, d’Ensemble ! 06).
Elle explique avoir perdu partiellement la vue. En larmes, elle dénonce les analyses toxicologiques qu'elle a subies à son arrivée à l'hôpital à son insu. Mais la militante d'Attac n'a en rien perdu sa pugnacité.
Une citoyenne de base
Le mouvement des Gilets jaunes est un mouvement magnifique
déclare t-elle en rappelant qu'elle est une citoyenne de base et qu'elle ne veut pas d'une place de leader. Elle analyse point par point les annonces du président Emmanuel Macron.
Il n'a pas répondu aux attentes du peuple en matière de justice sociale, fiscale, écologique ou des services publics. Il nous méprise depuis deux ans... Les Gilets jaunes veulent vivre et non survivre poursuit-elle.
Avant de donner la parole à ses conseils Me Arié Alimi et Mireille Damiano, Raphaël Pradeau (porte-parole d’Attac France), Gérard Ré (secrétaire général de la CGT 06) et Bruno Della Sudda (membre du conseil national d’Ensemble ! et coanimateur d’Ensemble ! 06), elle a terminé son discours par ces mots :
"Un autre monde est possible. Fin du monde et fin du mois, c'est le même combat".
Une première conférence de presse le 20 avril
Une première fois devant les médias, évoquant l'accident dont elle a été victime, elle avait expliqué ne se souvenir de rien, mais que pour elle, sa blessure ne peut que résulter d'un coup de matraque.
Son avocat Me Arié Alimi a prévisé qu'une plainte pour subornation de temoins venait d'être déposée. Il est en effet contesté par Geneviève Legay l'intervention des forces de l'ordre dans sa chambre d'hôpital le lendemain des faits pour un interrogatoire selon son avocat "dans des conditions déplorables"'.
Et de redire qu'il faut que l'affaire soit dépaysée "que la justice soit rendue. Que code pénal ou celui de procédure pénale sont les mêmes à Nice qu'ailleurs".
► Son avocat Me Arié Alimi :