C'est la fin de l’un des plus importants chantiers de la Cote d’Azur. Les travaux avaient débuté en 2011. Anciennement appelée coulée verte, la Promenade du Paillon offrira aux Niçois 12 hectares de verdure en plein centre ville.
Un poumon de verdure inauguré quelques mois avant les élections municipales. Ce samedi 26 octobre 2013, Christian Estrosi affichait un large sourire. Le maire de Nice était au premier rang pour voir les jets d'eau de la place Massena commencer à fonctionner.
La Promenade du Paillon, fruit de deux années de travaux en plein centre ville, est désormais une réalité. Cette coulée verte de 12 hectares relie le théâtre au bord de mer. Voyez les premières images de cette inauguration à laquelle ont assisté des milliers de personnes :
La "Promenade du Paillon" a été aménagée au-dessus du fleuve du même nom, enterré depuis le XIXe siècle pour assainir la ville. Le jardin compte 40.000 m2 d'espaces plantés, dont 17.000 engazonnés. Cette promenade donne l'occasion d'un voyage botanique à travers les continents, "avec des promesses d'arbres en fleurs à chaque saison", assurent ses promoteurs.
L'une des attractions majeures devrait être le miroir d'eau de 3.000 m2, inspiré de celui existant à Bordeaux en bord de Garonne et équipé de 128 jets d'eau, indique la mairie. Ou encore "le plateau des brumes", une surface de basalte et calcaire de 1.400 m2 équipée de centaines de brumisateurs.
Le coût total des travaux, financés par la ville et la métropole Nice Côte d'Azur (avec une participation du conseil général des Alpes-Maritimes de 3,5 millions d'euros), se monte à 40 millions d'euros.
Tout avait commencé en 2011. Destruction de la gare routière et du parking du Paillon (480 places) : les Niçois ont du changer leurs habitudes pour accéder au centre ville. Les travaux ont mobilisé des dizaines d'ouvriers. Certains d'entres-eux travaillaient d'ailleurs toujours la veille au soir de l'inauguration ! Revivez en images le feuilleton de ce chantier.
Les jardins, ceints de hautes grilles, seront placés sous étroite surveillance, a prévenu samedi matin le maire Christian Estrosi dans son discours inaugural. "Un jardin aussi beau (...) n'est pas un camping, n'en déplaise à certains. (...) Sur ce sujet, je ne lâcherai rien", a-t-il assuré, sous les applaudissements d'une grande partie des milliers de personnes qui se massaient devant les grilles encore closes.
La promenade sera en effet "surveillée par une brigade spéciale et une batterie de caméras haute définition pour le jour et thermiques pour la nuit", a-t-il souligné. L'élu UMP a récemment pris un arrêté "anti-bivouac" visant "toutes les populations qui occupent le domaine public" et notamment les Roms.
(avec AFP)