Ces travaux auraient dû commencer en ce mois de janvier, mais la justice en a décidé autrement. Les pelleteuses n’attaqueront pas les travaux de démolition de l’Acropolis avant deux mois. Le tribunal judiciaire a donné raison à la cinquantaine de salariés qui disposent ainsi d’un répit.
C’est ce qu’on appelle un revirement, voire un coup de théâtre. Les travaux de démolition de l’Acropolis qui devaient commencer au début du mois de janvier sont retardés de deux mois. Saisi par les salariés, le tribunal judiciaire a ordonné la prolongation de la procédure d’information jusqu’au 28 février.
« Ce report va permettre à la ville de pouvoir tenir ses engagements »
Une cinquantaine de personnes en contrat à durée indéterminée est concernée, parmi eux, certains travaillent dans l’évènementiel de l’Acropolis depuis 30 ans.
La décision sans appel du tribunal judiciaire est tombée le mercredi 4 janvier. Cette instance de justice a donné raison au comité social et économique de cette structure, pointant du doigt le manque de clarté concernant son plan de destruction et les nombreuses interrogations quant à l’avenir des salariés.
Quand on vous annonce la destruction de votre bâtiment et de votre outil de travail, ça peut pas être une bonne nouvelle. Le fait que ce soit reporté, ça va permettre à la ville de Nice de nous présenter des documents d’informations consultables, et lui permettre aussi de pouvoir tenir ses engagements.
Guy Ferrandez, secrétaire du CSE Acropolis
Deux mois pour trouver des solutions
Le compte à rebours a commencé pour la mairie de Nice, car d’ici à deux mois, elle devra apporter plus de visibilité au dossier sous peine d’amendes.
Les précisions qui seront données seront des précisions aux salariés pour les solutions de pérennisation de leurs emploies soit au sein de la régie Acropolis soit au sein des services de la ville ou dans d’autres structures municipales.
Bertrand Sourisseau Directeur général adjoint ressources de la Métropole Nice Côte d’Azur
Ces postes seraient au moins temporaires et ils permettraient aux salariés de travailler jusqu’à la création d’un nouveau Palais des congrès dans le quartier d’affaires à vivre du Grand Arénas, sur la parcelle du MIN dans l’actuelle halle des Fleurs.
Ce complexe devrait voir le jour près de l’aéroport en 2027.
De son côté, le Théâtre national de Nice a lui disparu du paysage de la ville.