Nice-matin absent des kiosques ce matin : la crainte d'un plan social plus lourd

Vous ne trouvez pas votre quotidien régional ce matin dans les kiosques. En cause : une grève cette nuit des ouvriers du livre CGT qui ont, de fait, empêché l'impression du journal.  Une délégation intersyndicale  du groupe sera reçue jeudi à 9h30 par le préfet.

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Le Groupe Hersant, propriétaire du journal, négocie un plan social qui aboutirait à 133 départs sur trois ans. Mais des rumeurs au sein du journal annonce en fait une négociation avec un repreneur potentiel qui provoquerait cette fois-ci au moins 180 départs. Au sein de la rédaction, la démarche du syndicat du livre n'est pas très appréciée.

Délégation reçue par le Préfet jeudi

Une délégation intersyndicale représentant toutes les catégories professionnelles du groupe sera reçue à 9h30 par le préfet.
Un cortège de salariés, transportant des "Unes" de 2 mètres de haut consacrées à leur principal actionnaire Philippe Hersant, quittera le journal vers 9h00 pour accompagner la délégation jusqu'à la préfecture, a précisé un représentant du SNJ.
Les ouvriers du livre ont créé la surprise en décidant de ne pas imprimer les seize éditions de mercredi de Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin. La décision a été prise à l'unanimité mardi soir vers 22h30 par les ouvriers du livre syndiqués à 90% à la CGT, a précisé leur représentant Gérard Pitocchi. Le groupe compte quelque 200 ouvriers du livre.

Cette grève surprise est liée à la récente "surenchère" de la direction, en pleine négociation avec les syndicats sur un plan social conséquent, a expliqué M. Pittochi.

"Nous avons proposé un projet de 133 départs volontaires sur trois ans, assortis d'économies substantielles de 2,5 à 3 millions d'euros" passant par la suppression d'heures supplémentaires et de contrats précaires, a détaillé le syndicaliste. Selon lui, la direction a haussé le ton et exige "au moins 180 départs", parle de baisse de salaires et remet en cause les RTT.




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