L’abbaye Saint-Pons à Nice est l'un des plus anciens monastères de la Côte d'Azur. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 3 mai 1913, les façades et les toitures de l'abbaye et du cloître le sont aussi.
L’église abbatiale Saint-Pons à Nice est fermée au public depuis 1999. Menacée de dégradation, elle fait aujourd’hui l’objet d’un programme de restauration générale par la ville de Nice afin de mettre en valeur la richesse de son histoire et de son architecture d’inspiration turinoise.
C’est dans le cadre de l’exposition « Extases » en 2016 que la ville de Nice a lancé un premier appel aux dons pour la restauration de cette église.
La signature officielle d’une convention entre la Ville de Nice et la Fondation du patrimoine le 16 janvier 2017 a officialisé cet appel aux dons.
C'est donc un appel à la générosité de chacun qui est fait. Que vous soyez acteurs économiques, mais aussi citoyens, d’ici et d’ailleurs, amoureux de Nice, vous êtes sollicités pour soutenir ce projet et participer au rayonnement de la cité.
Ouverture en 2019
Les travaux de rénovation ont démarré en octobre 2016 pour une ouverture prévue au public début 2019.
Actuellement, les travaux concernent la partie extérieure de l’église. La façade et le clocher ont d’abord été nettoyés, avant d’entreprendre une recherche en conservation des enduits originels. Les enduits altérés ont été repris et une patine est appliquée à l’ensemble de l’édifice afin de le protéger.
Le clocher principal et le clocher secondaire (non terminé à l’origine) sont restaurés strictement en conservation. A compter du dernier trimestre de cette année, les travaux intérieurs vont être entrepris parmi lesquels la restauration de l’ensemble des chapelles, des dorures, des décors faux-marbre et des pilastres.
Le programme prévoit une restauration de l’édifice, tel qu’il aurait été en 1725, défini de la manière suivante :
- Travaux de restauration du clos et couvert de l’édifice ;
- Travaux de restauration des décors intérieurs (issus du XVIIIème siècle et complété lors de l’affectation de la congrégation des Oblats en 1835) ;
- Travaux nécessaires à l’ouverture de l’édifice au public pour les manifestations culturelles et cultuelles, c’est à dire la mise aux normes des installations au regard de la réglementation pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et des règles de sécurité contre l’incendie.
La restauration complète de l’édifice est estimée à 2.855.000 €.