Nice : Un millier de manifestants contre la réforme des rythmes scolaires

La fronde des enseignants et des animateurs contre la réforme des rythmes scolaires  s'amplifie après deux jours de mobilisations marqués par la décision de plusieurs maires de ne pas l'appliquer en 2014. Un peu plus d'un millier de manifestants se sont rassemblés ce matin dans les rues de Nice.

Derrière les bannières CGT, FO ou SNUIPP, de nombreux enseignants notamment des vallées, mais aussi des parents ou des responsables de structures culturelles et sportives inquiets de voir appliquer cette réforme des rythmes scolaires à la prochaine rentrée.

Une quarantaine de maires de la Métropole disent non

Hier, une quarantaine de maires de la métropole Nice Côte d'Azur (sur un total de 46) n'appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014, a annoncé mercredi son président UMP Christian Estrosi.

"Au vu de l'opposition et des préoccupations des parents d'élèves, des enseignants, des personnels éducatifs, des médecins et des élus, j'ai le devoir de ne pas mettre en oeuvre le décret qui prévoit les conditions d'application de cette réforme des rythmes scolaires à Nice à la rentrée en 2014.

Tout comme les maires de la métropole Nice Côte d'Azur qui sont solidaires et ne souhaitent pas non plus appliquer cette réforme", a-t-il continué, en s'appuyant sur une consultation locale sur la réforme réalisée en septembre 2012 auprès de parents d'élèves et d'enseignants.
Selon M. Estrosi, le coût de cette réforme pour les communes de France est de l'ordre de 600 millions d'euros. Pour la seule ville de Nice, elle coûterait plus
de 5 millions d'euros.

"Petite délinquance civique"

Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a critiqué mercredi "la petite délinquance civique" des maires refusant d'appliquer la réforme des rythmes scolaires, espérant qu'ils vont "rapidement reprendre leurs esprits". "Quand on est un élu de la République, on essaie de respecter les règles de droit" a déclaré M. Peillon, à la sortie du Conseil des ministres.

Manifestation également à Toulon : 

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©INA

 

Hausse de la taxe foncière sur le non bâti: le gouvernement veut exonérer les agriculteurs
Le gouvernement veut exonérer les agriculteurs de la majoration de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, en déposant un amendement au projet de loi de finances, a assuré jeudi une conseillère de François Hollande, qui a reçu une délégation d'agriculteurs manifestant à Nice.

Le cabinet du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a précisé jeudi à l'AFP qu'un amendement va être présenté la semaine prochaine par le gouvernement pour que "l'exonération soit permanente pour les terres agricoles".

Selon un membre de la délégation d'agriculteurs reçu jeudi matin, la conseillère de M. Hollande a annoncé qu'un amendement à la loi de finances serait déposé pour exonérer les agriculteurs "à titre principal et à titre solidaire", c'est à dire les professionnels à temps plein et ceux exerçant une activité annexe.
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