Les forces de l'ordre sont intervenues, mardi, pour vider ce lieu, identifié depuis le 26 janvier, de ces habitants illégaux.
Un squat important a été démantelé, mardi 23 mai, dans le quartier du port de Nice, avenue Jean Lorrain. Ces locaux de l'ancienne annexe du tribunal administratif étaient inoccupés depuis cinq ans. Les forces de l'ordre ont procédé à l'expulsion d'une trentaine de personnes qui habitaient toutes illégalement le vaste bâtiment appartenant à la ville. Certains y vivaient depuis neuf mois.
"Nos agents, en venant ici, ont identifié ce squat le 26 janvier. Nous avons donc engagé immédiatement les procédures nécessaires et nous avons, le 3 avril, notifié aux squatteurs l'ordonnance de commandement de quitter les lieux", explique Anthony Borré, premier adjoint à la mairie de Nice, à France 3 Côte d'Azur.
"Il y avait des Géorgiens, des Tunisiens, des Russes..."
Sur les plus de 200 m2 de l'immeuble inutilisé, les squatteurs avaient improvisé des branchements électriques et avaient dressé des lits. À l'extérieur, des agents ont découvert des bouteilles en verre amassées.
L'Italien Michele assure être le premier à avoir investi les lieux. "Ce bâtiment, j'ai commencé à l'occuper il y a bien longtemps, en août 2022 avec une autre personne. On est restés seuls environ deux mois puis d'autres nous ont rejoints. On n'a pas réussi à limiter les arrivées. Il y avait des Géorgiens, des Tunisiens, des Russes, des Algériens, des Portugais...", énumère-t-il.
Une vingtaine des personnes, sur les 30 évacuées mardi, ont été conduites au commissariat pour des contrôles d'identité. D'autres ne savaient pas encore où aller.
Malgré tout, les squatteurs seraient revenus
Dans la soirée, selon un tweet de l'élu Anthony Borré, certains expulés auraient décidés de revenir malgré les travaux de sécurisation en cours.
La ville de Nice assure travailler au démantèlement d'autres squats notamment un dans le centre-ville. Les locaux, eux, vont être murés et rendus inaccessibles.