Nice accueillera le centre régional de ressources et de résilience et travaillera en réseau avec neuf autres centres en France. Déception pour la ville et les familles des victimes. Nice était candidate au niveau national pour la recherche sur les traumatismes psychologiques.
C'est une grande déception pour les victimes de l'attentat de Nice. La ville était candidate mais elle n' a pas été retenue. Nice détient pourtant le triste record du plus grand nombre de victimes en France : 86 morts et des centaines de blessés.
Paris et Lille sont les deux villes retenues pour devenir le centre national. La ministre de la justice, Nicole Belloubet, doit expliquer son choix prochainement.
Une décision incompréhensible pour Anne Murris, qui a perdu sa fille lors de l'attentat du 14 Juillet. Selon elle, ce choix était important pour poursuivre les recherches sur les séquelles subies par des jeunes victimes, les enfants et les bébés. Elle a réagi chez nos confrères de France Bleu Azur :
L'antenne régionale sera située dans les locaux de l'actuelle Maison d'accueil pour les victimes créée quelques jours après l'attentat à Nice. Elle est située au 6, rue Gubernatis. Ce centre devra fonctionnera en réseau avec 9 autres villes en France. Sur France Bleu Azur, Philippe Pradal, premier adjoint au maire de Nice, a dévoilé le dispositif qui sera mis en place dans les prochains mois.
Des psychologues et des experts aideront les victimes à surmonter leurs traumatismes. Ce centre n'accueillera pas seulement les victimes du terrorisme mais aussi les personnes victimes d'accident, de viol et de violences intrafamiliales. L'objectif est de les accompagner psychologiquement mais aussi socialement.
Centre européen de résilience
En revanche, Nice est toujours candidate pour devenir le centre européen de résilience. Un projet soutenu par le gouvernement. Londres, également durement touchée par les attentats, est également dans la course pour obtenir la création de ce centre européen.