Depuis ce matin 6 heures, ils bloquent tout mouvement. Une nouvelle rencontre est prévue dans la journée avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet pour reprendre les discussions sur leurs revendications salariales et sécuritaires.
Pour la deuxième semaine consécutive, les gardiens de prison sont mobilisés. Les syndicats ont appelé à un "blocage total" des 188 établissements en France pour un mouvement reconductible "jusqu'à ce que le gouvernement entende leurs revendications", ont prévenu les responsables de la CGT et de FO.
Les surveillants de Nice et Grasse sont très mobilisés.
L'agression de surveillants le 11 janvier par un détenu jihadiste à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais a provoqué la colère des surveillants. Ils ont décidé de manifesté la semaine dernière en signe de solidarité, jugeant leur profession dangereuse, mal reconnue et sous-payée. Une série d'agressions les jours suivants n'a rien arrangé.
Un automobiliste fonce «intentionnellement» sur des #surveillants de la prison de #Nice
— RT France (@RTenfrancais) 19 janvier 2018
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Samedi les deux syndicats ayant participé aux négociations avec le gouvernement, l'Ufap-Unsa (40%) et la CGT-Pénitentiaire (environ 15%) ont refusé de signer le "projet d'accord", jugé en-deça des attentes (indemnités, statut, création d'emplois insuffisante). FO-Pénitentiaire, qui n'a pas participé aux discussions, a appelé à "amplifier la pression" pour faire notamment entendre des revendications salariales.