Depuis le 4 juillet 2016, la sonde spatiale Juno est en orbite autour de la plus grosse planète de notre système solaire, Jupiter. Tristan Guillot, chercheur à l'Observatoire de la Côte d'Azur, vient de publier dans la revue Nature son étude sur les vents de cette grosse planète gazeuse.
Jupiter est une planète gazeuse de notre système solaire visible à l'oeil nu. Elle a fait l'objet de sept missions. Depuis le 4 juillet 2016, une sonde spatiale, Juno est en orbite. Voici une image publiée sur les réseaux sociaux par la NASA.
With unearthly jet-streams, many massive swirling cyclones and winds running deep into its atmosphere — new data from our @NASAJuno mission to Jupiter unveils discoveries and clues about the gas-giant planet. Take a look: https://t.co/4r1ZLdykjQ pic.twitter.com/qs3eIZ3WYC
— NASA (@NASA) 7 mars 2018
Et sur Jupiter, il y a des vents, mesurés par la sonde Juno. Forcément, ils intéressent au plus haut point les chercheurs puisque Jupiter est une planète gazeuse. L'un d'eux travaille à l'Observatoire de la Côte d'Azur. Il s'appelle Tristan Guillot. Dans la revue britannique Nature du 7 mars 2018, il publie ses conclusions.
Sur Jupiter, il y a des vents de surface qui sont très profonds, jusqu'à 3000 kilomètres.
Ce qu'on cherche, c'est remonter à l'origine du système solaire. Jupiter, c'est la planète la plus massive, de loin, et c'est donc la clé pour comprendre tout ça
explique le chercheur avec passion.
Les études ne sont pas terminées. La première planète apparue dans le système solaire il y a 4 milliards d'années n'a pas encore levé tous ses secrets.
Gases a 100.000 atmósferas
— Cosmos y Astronomía (@Astronomia_ve) 8 mars 2018
El equipo de Tristan Guillot, de la Universidad de la Costa Azul en Niza, ha confirmado las observaciones hechas por Kaspi y ha demostrado que a esas profundidades de 3.000 kilómetros el interior del planeta es fluido pero rota como un objeto sólido. pic.twitter.com/fQr4oGFlxc