Ce vendredi, la plateforme de VTC Heetch et la CFDT lanceront une expérimentation conjointe. Ce test doit permettre d'établir une fourchette de tarifs acceptable pour les clients, comme pour les chauffeurs et la plateforme.
A partir de ce vendredi, la plateforme de VTC Heetch et la CFDT lancent à Nice une "expérimentation commune". L'objectif ? Déterminer une fourchette de tarifs acceptable pour les clients, les chauffeurs et la plateforme.
Jusqu'au 10 août, les passagers paieront par trajet un prix minimum de 8 euros, contre 7 euros en temps normal. Au-delà de 8 euros s'ajouteront à la facture 3 euros de prise en charge, 1,40 euros par kilomètre parcouru et 30 centimes d'euros par minute.
En revanche, plus aucune majoration ne sera possible, comme c'est encore le cas sur d'autres plateformes de transport comme Uber.
La commission prélevée par Heetch restera de 15%. Selon la plateforme, Uber - son concurrent principal, affiche à Nice un prix minimum de 6 euros et pratique des majorations pouvant tripler l'addition lors des pics de demande, avec une commission de 25%.
Mettre en place une tarification minimum
Lors du test, "on va voir si on a plus de conducteurs connectés sur Heetch et plus de trajets" enregistrés, explique Teddy Pellerin, cofondateur de la plateforme. Heetch veut également déterminer si les "passagers se détournent vers d'autres plateformes".
Le partenariat avec la CFDT n'est pas anodin pour la start-up. Celle-ci avait "besoin d'un relais sur le terrain pour expliquer la démarche aux chauffeurs".
Cette expérience est également jugée "intéressante" par le syndicat qui "souhaite la mise en place d'une tarification minimum" au niveau national pour assurer aux chauffeurs "un revenu pérenne sur l'année".