Suite au tournage d'un clip sauvage dans les rues de Nice par le rappeur AK, des interpellations sont intervenues. Le maire de Nice, qui a révélé l'affaire ce mercredi 14 novembre, dénonce l'usage des armes faite dans ces clips musicaux. Plusieurs armes, dont des kalachnikovs sont en effet exhibées.
C'est par un communiqué de presse du maire de Nice Christian Estrosi que l'on a appris, ce mercredi 14 novembre que plusieurs participants au tournage sauvage d'un clip de rap dans les quartiers du Rouret et de Las Planas, au nord de Nice ont été interpellés.
Dans ce texte, l'élu condamne fermement les clips du rappeur AK et demande à la justice de prononcer des sanctions exemplaires et dissuasives contre l’ensemble des individus identifiés à l’issue de l’enquête actuellement en cours.Je condamne fermement la réalisation et la diffusion des clips du rappeur AK, dont le nom d’emprunt est déjà en lui-même un appel à la violence. Je demande à la justice de prononcer des sanctions exemplaires et dissuasives à l’issue de l’enquête actuellement en cours. #Nice06 pic.twitter.com/WL1Mr3161I
— Christian Estrosi (@cestrosi) 14 novembre 2018
L'affaire remonte au 2 novembre dernier, le rappeur AK a posté deux clips sur YouTube. On peut y voir des jeunes des quartiers de Las Planas et du Rouret à Nice, portant des masques et brandissant des armes, notamment des kalachnikovs, des fusils à pompes et des battes de base-ball.
Jean-Michel Prête, procureur de la République à Nice nous a confirmé par téléphone que les armes étaient factices, "en plastique".
Les agents du Centre de supervision urbain de la ville ont repéré le tournage et alors immédiatement avisé la police nationale. Deux protagonistes ont été appréhendés sur les lieux dont le rappeur lui même. Selon le procureur, "il lui est reproché une occupation illégale du domaine public. Les armes étant fausses, il n'y a pas de poursuite à ce sujet".
Seul l'organisateur du rassemblement peut être jugé responsable. AK devra donc comparaître début 2019 pour ce délit.