Pourquoi des rubans jaunes sont visibles à Nice depuis quelques jours ?

Le collectif 7 octobre, qui lutte pour donner de la visibilité aux personnes prises en otage par le Hamas, a disposé des rubans jaunes sur la promenade des Anglais.

Depuis ce mardi 6 février, la promenade des Anglais à Nice est constellée de jaune. Des rubans sont noués aux chaines bleues face à la mer, en hommage aux 132 otages - dont deux enfants de 1 et 4 ans, quatorze femmes et dix personnes âgées de plus de 70 ans - retenus par le Hamas, depuis les massacres commis le 7 octobre 2023, en Israël.

Sur le site de l'association, un compteur égraine les secondes pour rendre compte de la captivité de ces femmes et ces hommes, vraisemblablement emprisonnés dans les tunnels de la bande de Gaza. 125 jours, à l'heure où sont écrites ces lignes.

"Parmi ces otages figurent également 3 otages de nationalité française : Orion Hernandez Radoux, Ofer
Kalderon, 53 ans et Ohad Yahalomi, 49 ans, dont la belle-mère est niçoise", précise l'antenne azuréenne du collectif.

Ces personnes "sont victimes de viol, de torture, de mauvais traitement", affirme Hélène Achache, l'une des trois Niçois à s'être engagés dans le Collectif 7 octobre. "Cette action est pour nous l'occasion de rappeler les raisons pour lesquelles Israël a été contrainte de mener cette guerre à Gaza."

Derrière le #BringThemHomeNow (ramenez-les à la maison maintenant, en français), s'étale une mosaïque de visages, "le plus petit dénominateur commun de toute humanité", estime le collectif 7 octobre.

À Nice, ces rubans jaunes disposés sur la promenade des Anglais endeuillée par l'attentat de 2016, prennent une symbolique particulière, selon l'association azuréenne : "Pour moi, c'est le même terrorisme qui a frappé à Nice et en Israël, bien que ce ne soit pas l'opinion de tout le monde, déclare Hélène Achache, avocate de profession. Je pense que les gens ne l’ont pas totalement pris conscience aujourd’hui."

Cette action intervient dans le cadre d'une grande campagne nationale où "100 000 rubans" ont été attachés partout en France, "en solidarité avec [les otages] et dans le but de maintenir leur situation présente à l’esprit des opinions publiques", indique le collectif.

Le collectif azuréen a par ailleurs été associé à la cérémonie de recueillement organisée en mémoire aux victimes par la mairie de Nice, ce mercredi 7 février 2024, dans la cour de l’hôtel de ville. Une mairie sur laquelle sont toujours accrochés les drapeaux français et israélien. 

Une commémoration qui s'est tenue quelques heures après celle présidée par Emmanuel Macron, aux Invalides, à Paris.

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