Les revendications étaient nombreuses en ce dimanche 1er mai sur la Promenade des Anglais. Retraite, pouvoir d'achat, salaire et démocratie : tous ces sujets restent au cœur du débat pour les Français qui s'apprêtent à aller voter aux législatives.
La météo était clémente à Nice en ce 1er mai. Un temps idéal pour les manifestants qui ont répondu présents à l'appel des syndicats pour la manifestation annuelle de la Fête du Travail. Environ 600 personnes ont défilé sur la Promenade des Anglais.
Les Niçois ont voulu montrer leur désaccord avec le projet de réforme des retraites du président réélu Emmanuel Macron qui prévoit de passer l'âge de la retraite à 65 ans. Les slogans dénonçaient également la perte du pouvoir d'achat. "Prenons aux actionnaires pour augmenter les salaires !", pouvait-on entendre dans le cortège.
Un défilé "pour les jeunes"
Un homme venu avec son jeune fils est venu pour "défendre son salaire" : "Aujourd’hui dans toutes les entreprises, les salaires c'est la galère donc moi je suis là pour le défendre et pour défendre le droit d'avoir des augmentations". En montrant son fils, il dit qu'il est "aussi là pour eux parce que plus tard, c'est eux qui vont payer".
Une revendication soutenue par les manifestants à ses côté qui scandaient alors : "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on n'en veut pas de cette société là !"
Inquiets pour le deuxième mandat d'Emmanuel Macron
D'autres étaient là pour exprimer leur crainte face à la réélection d'Emmanuel Macron. "Le deuxième mandat d'Emmanuel Macron, ça va être encore pire, ça va être tuer les services publics, forcer les gens à travailler plus longtemps, ça va être affreux malgré ce qu'il dit !", s'inquiète un aide-soignant.
Pour une jeune fille présente dans le cortège, "c’est mieux que Marine Le Pen mais ce n'était pas forcément non plus le meilleur choix... Il aurait fallu faire passer un candidat de gauche."
Cette année, la fête des travailleurs tombe entre la présidentielle et les législatives. Pour certains, ce dimanche est l’occasion de prôner l’union avant les prochaines élections.
Avec une autre majorité à l'Assemblée Nationale, il serait possible de faire autre chose et d'arrêter la casse que nous a fait Macron pour son premier mandat. Je pense que si rien ne l'arrête, il continuera.
Un manifestant
Tous les manifestants semblent déterminer à aller voter dans six semaines pour les élections législatives.