Ils se sont rassemblés devant la prison au lendemain d'une agression de trois surveillants par un détenu, après son transfert à l'hôpital.
Ils en ont assez, et ils l'ont fait savoir au petit matin, devant la maison d'arrêt de Nice.
Plusieurs dizaines de surveillants se sont rassemblés devant l'établissement pénitentiaire, pour dénoncer l'agression dont trois d'entre eux ont été victimes ce dimanche. Ils ont bloqué l'accès de l'établissement avant leur prise de service, puis qu'ils n'ont pas le droit de faire grève.
Ce dimanche, un détenu, un Antibois de 22 ans, a simulé une tentative de suicide. Conduit à l'hôpital, il a tenté de s'évader en prenant un gardien en otage, et en le blessant avec un couteau de fabrication artisanale dissimulé sur lui et il a menacé deux autres surveillants avant d'être maîtrisé.
Nice. A l’hôpital, des gardiens de prison agressés au couteau en céramique par un détenu https://t.co/YW7JoEXgf6 pic.twitter.com/05Sl8BjKJO
— Police & Réalités (@PoliceRealites) 1 octobre 2017
Pour Nordine Souab, secrétaire du syndicat Ufap-Unsa, les manifestants en ont ras-le-bol de la montée de la violence dans la prison, qui n'a plus de limite.
C'est la troisième tentative d'évasion depuis janvier dans cette prison vétuste (1887) et parmi les plus surpeuplées de France (640 détenus pour 350 places).
L'intersyndicale demande une audience à la préfecture pour garantir la sécurité de toutes les personnes qui sont en contact avec les détenus, que ce soit dans l'enceinte de la prison, mais aussi lors des transferts, et à l'hôpital quand leur état de santé nécessite des soins.
La direction de l'établissement n'était pas joignable ce matin.