Elles sont étudiantes en droit mais durant le Tour de France, elles oublient leurs livres pour devenir caravanières à plein temps. Une passion qui va les plonger dans les coulisses de cette compétition pendant 4 semaines à partir de ce 1er juillet.
Comment regarder la Grande Boucle à la télé sans voir tous ces maillots à pois et casquettes arborés par les spectateurs ?
Même les moins passionnés ne pourront pas le nier : ils font partie intégrante du Tour de France. C’est en parcourant les routes de l’étape qu’Elsa, Lola et toutes les équipes les distribuent.
Le coup d’envoi du Tour de France se fera le 1er juillet à Copenhague au Danemark. S’en suivront 21 étapes de Dunkerque à Lille en passant par Briançon dans les Hautes-Alpes jusqu’à l’arrivée le 24 juillet sur les Champs Elysées à Paris.
"C’est un rêve qui se réalise"
Lola Grange participe au Tour pour la seconde fois avec un avantage cette année : Elle sera au Danemark lors du départ. Elle représentera la marque E.Leclerc, le sponsor le plus important. L’espace de 4 semaines, elle sera en immersion totale avec les coureurs cyclistes, la caravane du tour mais aussi et surtout le public.
On a l’impression d’être à Disneyland ! Quand je vois des enfants, j’ai l’impression de me voir moi il y a quelques années. On donne du bonheur au public et il nous le rend au centuple.
Lola Grange, une hôtesse du dispositif Tour de France
Si je pouvais, je le referai 50 fois !
En plus d’être étudiante en Master 1 de droit notarial, Elsa Mondou est surtout une grande sportive qui pratique le tennis ou encore la course à pied. Elle rejoindra la course le 3 juillet à Lille.
Pour la seconde année consécutive, elle partira sur les routes pour distribuer des tee-shirts à pois sur le bord des routes mais surtout pour distribuer des sourires et de la bonne humeur.
Si je pouvais, je le referai 50 fois ! On apporte du bonheur aux gens et ils nous le rendent au centuple. Je l’ai déjà fait en 2019 mais seulement pour une journée et je me suis dit que ce n’était pas assez.
Elsa Mondou
De plus, ces deux étudiantes niçoises font partie du dispositif « en amont », ce qui signifie qu’elles arrivent dans les villes et villages avant les coureurs cyclistes et créent ainsi la surprise dans le public.
Après deux années, à l’instar du maillot jaune, ces deux jeunes filles ne sont pas prêtes de raccrocher.