L'association a évalué douze grandes villes de France pour inciter les élus à faire plus pour lutter contre la pollution de l'air. Nice est en bas du classement, mais l'enquête est contestée par la ville.
L'association de défense de l'environnement Greenpeace évalue sur son site les grandes communes de France sur la réduction du trafic routier. Elle s'appuie sur le Réseau Action Climat, et les témoignages d’une vingtaine d’associations locales de promotion du vélo et d’usagers des transports en commun.
Restrictions sur les voitures polluantes, mise en place d'un réseau express de vélo, à chaque fois, c'est une étoile sur 5, donc du rouge. La case renforcement de l'offre en transports en commun n'est pas renseignée.
Pour Sarah Fayolle, de Greenpeace France, des efforts sont faits pour les cyclistes. En l'espace de 9 ans, la commune s'est dotée de 60 % de pistes cyclables en plus, et elle dispose de 75,5 km au total. Mais pour l'association, il faut faire plus pour un réel maillage dans la ville, et une volonté politique plus affirmée pour réduire la pollution de l'air. La ville de Nice, qui conteste cette étude, a répondu par communiqué.
La commune précise enfin qu'un plan d'action pour le vélo sera rendu public à la rentrée de septembre.