C'est une affaire des plus sordides survenue l'année dernière. Un Niçois avait tué sa grand-mère pour se livrer ensuite à des actes de cannibalisme sur son corps. Cet homme ne sera pas jugé pour ses crimes, les magistrats ont retenu la notion "d'abolition du discernement".
Printemps 2013, dans la nuit du 22 au 23 mai dans une villa, avenue Corniche-Bellevue, dans le quartier Saint-Pierre-de Féric, sur les hauteurs de Nice: le corps d'une retraitée avait été partiellement retrouvé découpé dans sa propriété.
Très vite, les soupçons s'étaient tournés vers son petit-fils, qui était suivi depuis de nombreuses années pour des troubles psychiatriques graves.
L'homme,le petit-fils de la victime, avait tué et découpé sa grand-mère. Il avait aussi mangé des morceaux de son corps.
Le meurtrier présumé avait été interné à l'hôpital psychiatrique privé Sainte-Marie de Nice. Il était jusque là inconnu des services de police.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, aidée par des psychiatres et psychologues, vient de répondre non en déclarant l'homme de 40 ans irresponsable.
Rappel des faits avec Marie Morin :