Vélos taxis à Nice : le préfet retoque la décision du conseil municipal

Le maire de Nice voulait mettre de l’ordre chez les vélos taxis. Le préfet des Alpes-Maritimes a mis son veto, au nom de la liberté du commerce.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Au nom de la liberté du commerce, le préfet des Alpes-Maritimes vient de retoquer la décision du conseil municipal de Nice qui entendait réguler l’activité des vélos taxis à Nice. Ces "tuk-tuk" à pédales et assistance électrique pullulent depuis quelques années à Nice. A tel point qu’ils posent parfois des problèmes.
Infractions au code de la route, encombrement de l’espace public, arnaques, concurrence aux taxis : certaines compagnies sont dans le collimateur de Christian Estrosi depuis plusieurs mois.

► L'avis des Niçois :


Le 26 octobre, le conseil municipal avait adopté une délibération visant à "réguler l’occupation du domaine public" en instaurant 7 points d’arrêt pour les tricycles (2 sur les places Masséna et Garibaldi, et un seul rue Biscarra, traverse de la Bourgada, et quai Papacino). Le 7 juin, une seconde délibération actait la mise en concurrence les opérateurs pour limiter leur nombre à quatre sociétés, réunies dans un groupement et exploitant une flotte limitée de tricycles.

Pour la préfecture des Alpes-Maritimes, chargée du contrôle de légalité des décisions des communes, cette décision est incompatible avec la liberté du commerce.
 

Je conteste vivement l’argument que cette convention de régulation constitue une restriction à la liberté du commerce. La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres, a réagit Christian Estrosi dans un communiqué de presse.


Pour Patrick Allemand, conseiller municipal d’opposition (PS), "il ne faut pas confondre restriction et régulation. C'est pourtant à mon sens ce que vient de faire le préfet des Alpes-Maritimes à propos des vélos-taxis et de leur développement sur Nice. Si, dans un souci d'organiser "localement" la profession, une solution n'est pas trouvée rapidement, chacun sera face à ses responsabilités le jour où de sérieux problèmes se produiront" écrit l'élu socialiste dans un communiqué.

Le maire de Nice a quant à lui annoncé qu'il a "proposé au préfet des Alpes-Maritimes de retravailler ensemble et dans les meilleurs délais" pour trouver une solution permettant de mieux encadrer l'activité des vélo-taxis.

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information