"J’ai été complètement arrêté cette nuit," annonce Jean-Pierre Dick, très déçu. De fait, le skipper niçois a dégringolé au classement du Vendée Globe, 12ème à 85 miles du 1er Armel Le Cleac'h.
Qautre jours après le départ des Sables-d'Olonne, Armel Le Cléac'h était toujours en tête du Vendée Globe et a atteint la latitude des Canaries ce matin. Hier, le héros du jour a été Paul Meilhat (SMA), qui n'a cessé de remonter au classement grâce à une trajectoire très à l'ouest où il a bénéficié le premier du retour de la brise. "J'avais bien étudié la météo au passage du cap Finisterre et vu qu'un décalage dans l'ouest était bénéfique", a expliqué Meilhat.
J’ai été complètement arrêté cette nuit
Le Niçois Jean-Pierre Dick est déçu, il n'a pas fait le bon choix tactique. "J’ai voulu faire du décalage pour éviter le dévent sous l’île de Madère qui n’est pas évident à négocier (ndlr : le dévent peut aller jusqu’à 150 milles au large des îles). Je ne voyais pas la zone de pétole comme j’ai eu. J’ai été complètement arrêté cette nuit. Sur les fichiers, il y avait du vent plus loin c’est pour ça que j’ai progressé dans cette direction. Je suis finalement allé trop loin dans l’anticyclone. C’est plus facile à dire après qu’avant ! Au final la réalisation n’est pas bonne."
Comment vois-tu les prochaines heures de course ?
"Là, je navigue dans du petit temps, du vent évanescent qui s’échappe sous les nuages. Il n’y a pas encore des conditions pour lancer mon StMichel-Virbac. C’est un peu frustrant pour l’instant. Sur les fichiers il y a du vent clair, dans la réalité j’ai toujours entre 7-8 nœuds de vent, des bouffes à 10 – 12 nœuds. J’ai hâte que cela redémarre, de pouvoir accélérer vers le Pot au Noir."