Le Belge Tim Wellens (Lotto-Soudal) a gagné ce samedi 19 février la 2e étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var. Il s'agissait de Puget-Théniers - La Turbie dans les Alpes-Maritimes avec arrivée au sommet après l'ascension du col d'Eze. Il endosse le maillot de leader du classement général.
Après un départ fictif donné à 12h35, cette deuxième étape a été pleine de rebondissements. Chutes, échappées et duel au sommet, on revient sur cette deuxième étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var.
Revoir la 2e étape
Un sprint final pour Tim Wellens, nouveau maillot jaune
Le Colombien (Arkéa-Samsic) poursuit son effort et ne lâche rien. A 5 km de l'arrivée, le Condor au dossard 51 file à toute allure en regardant parfois derrière lui. C'est Tim Wellens (Lotto-Soudal), dossard 61 qui tente de remonter sur le Colombien. Il le rejoint à 3 kilomètres de la ligne d'arrivée.
Wellens passe devant momentanément, à 1,3 kilomètre de la fin de l'étape.
Quintana repasse devant 300 mètres plus loin. La Turbie et ses habitants encourage ce duo qui continue de produire son effort.
Wellens reprend finalement la main à quelques mètres de l'arrivée. Il remporte cette étape en 3h45'54'' et s'empare du maillot jaune à la même occasion.
Une fois la ligne franchie, il s'est confié au micro de France 3 Côte d'Azur : "ca n'a pas été si facile aujourd'hui, j'ai attendu un peu avant de faire mon effort maximum, j'ai pris mon rythme pour reprendre l'avantage à l'approche du sommet."
Valentin Madouas termine le podium et finit à 25 secondes de la première place.
Le col d'Eze, le juge de paix
Moment stratégique alors qu'il ne reste que 15 km. C'est la montée du col d'Eze, avec ses 5,9% de pente en moyenne, qui va faire office de juge de paix. Caleb Ewan a lui levé le pied. C'est parti pour 7500 mètres de montée. Une chance pour Quintana qui se lance en danseuse, à moins de 13 kilomètres de l'arrivée.
Guillaume Martin tente de se mettre dans sa roue, mais le Condor prend facilement de l'altitude, qui est en tête de la course maintenant. Le duo franco-colombien marque le chrono, avec une quinzaine de secondes d'avance sur le reste du peloton, tous deux sont partis au plus fort de la pente, dès ses premiers mètres.
Quintana et Sagan discrets
Le vainqueur 2020 du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, le Colombien Nairo Qiuntana, qui a longtemps évolué dans le coeur du peloton, ne survole pas cette deuxième étape.
Quant au triple champion du monde de cyclisme sur route, Peter Sagan, c'est au micro de Frédéric Soulié que le directeur de son équipe TotalEnergies, Benoit Génauzeau, s'est confié sur l'état de forme du Slovaque : "Peter, aujourd'hui, on ne peut pas dire que ce soit son étape, ça va de mieux en mieux, on va être patients."
Chute de Cherel
"Peut-être un freinage mal anticipé" explique Thomas Voeckler en voyant la chute d'un Français, dans une épingle serrée, à 28 kilomètres de l'arrivée. Mikaël Cherel est resté au sol quelques instants, il semble alors souffrir de la clavicule.
A l'avant, c'est Caleb Ewan qui occupe la première place, il a pris la tête des débats dans une série de lacets en descente.
Pinot augmente la cadence
Le Français Thibaut Pinot, l'un des favoris, "fait le ménage" pour Thomas Voeckler, à l'avant du peloton. Il augmente la cadence à plus de 44 km de l'arrivée, et donne le tempo. Discret depuis le début de ce Tour des Alpes-Maritimes et du Var, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) est l'un des rares coureurs à pouvoir prétendre à la première place du classement général.
Une chute de Victor Lafay
C'est un lieutenant de Guillaume Martin, au sein de l'équipe Cofidis, qui a fait une chute à 50 km de l'arrivée. Vainqueur d'étape au Tour d'Italie, Victor Lafay, a vu sa roue avant glisser. Pour Thomas Voeckler, ce n'est "pas une faute professionnelle, pas une faute d'inattention".
Régionale de l'étape
C'est une équipe azuréenne, qui réalise un bon début de saison, qui voit deux de ses coureurs se détacher à la tête de la course. "Ils sont dans la cour des grands, en ce qui concerne Nice Métropole Côte d'Azur, il faut leur tirer un coup de chapeau."
Attitude collective, maillots de classements intermédiaires... c'est une équipe qui a le "mérite de ne pas avoir de complexes", avec des moyens différents, assure Thomas Voeckler.
L'écart se réduit avec le peloton
En quittant les pentes du col de Vence, le peloton a regagné du temps sur l'échappée, le chrono indique maintenant une seule minute d'écart alors que la moitié de la course s'est déjà déroulée.
Un Azuréen gagnant au col de Vence
C'est Jonathan Couanon, 24 ans, qui est sorti gagnant de l'ascension du col de deuxième catégorie. Il porte les couleurs de l'équipe azuréenne Nice Métropole Côte d'Azur et termine devant Lilian Calmejane, Jonas Rutsch, et son coéquipier Maxime Urruty. Le peloton est derrière ce quatuor, à deux minutes.
Le sprint intermédiaire remporté par Lewis Askey
A 100 kilomètres de l'arrivée à La Turbie, le sprint intermédiaire de Coursegoules a vu la victoire du Britannique Lewis Askey (Groupama-FDJ), suivi par Maxime Urruty (Nice Métropole Côte d'Azur), et Lilian Calmejane (AG2R Citroën).
A l'approche du col de Vence, l'écart entre le groupe de tête et le reste des coureurs est de 2'15.
Première échappée
Le Français de 23 ans Nicolas Debeaumarché (St Michel-Auber 93) est donné non-partant. Le peloton reste groupé dans les premiers kilomètres. Une première attaque est menée par trois coureurs, mais le peloton se regroupe au bout d'une quinzaine de kilomètres.
Thomas Denis, de l'équipe Go Sport-Roubaix Lille Métropole, quitte la course, alors qu'une échappée composée de Lewis Askey, qui avait chuté hier (Groupama-FDJ), Lilian Calmejane (AG2R Citroën Team), Jonas Rutsch (EF Education-EasyPost), Jonathan Couanon et Maxime Urruty (Nice Métropole Côte d'Azur) se forme devant le peloton avec plus d'une vingtaine de seconde.
Caleb Ewan lance la poursuite en de plusieurs de ses coéquipiers de la Lotto-Soudal.
L'écart se creuse pourtant entre le groupe d'échappés et le peloton, porté à 1'40, après la commune de Roque-en-Provence.
Ce sont trois minutes d'avance au chrono désormais pour le quintet Lewis Askey, Lilian Calmejane, Jonas Rutsch, Jonathan Couanon, qui est originaire de Cagnes-sur-mer, et Maxime Urruty, le natif de Nice, alors que la barre des 120 kilomètres restants à était franchie.
Après une heure de course, ce sont 39,8 km qui ont été parcourus, le peloton est à 2'30.
Côte météo, le temps est plus capricieux que l'étape de la veille, dans le Var, où les conditions étaient optimales avec du soleil et une vingtaine de degrés au thermomètre. Ce samedi 19 février, il dépasse péniblement les 8 degrés, pas de pluie annoncée mais une belle couverture nuageuse qui devrait prédominer pour cette étape de 149 km.
En direct sur france 3 Côte d'Azur
Cette course est commentée par Laurent Verdi et Thomas Voeckler, l'ancien coureur et vainqueur de la course en 2011, aujourd'hui manager de l’équipe de France de cyclisme sur route.
Place à la montagne
Au lendemain d'une première étape remportée par Caleb Ewan au terme d'un sprint dans les derniers mètres, à l'arrivée à La Seyne-Sur-Mer, les coureurs s'apprêtent à évoluer sur les routes des Alpes-Maritimes ce samedi 19 février.
Pour Frédéric Maistre, le directeur du Tour des Alpes-Maritimes et du Var, ce week-end comporte des spécificités avec "deux étapes dans les Alpes-Maritimes, plus montagneuses, très difficiles, où il n'y a pas beaucoup de plat. Je crois que sur l'étape 3, il doit y avoir 100 mètres de plat, à 500 mètres au départ, et à 500 mètres à l'arrivée. Ca va être un Tour très disputé, qui a mon avis nous promettra du spectacle jusqu'aux derniers hectomètres de course."
C'est un profil d'étape qui détonne avec celui de la veille. Dès le départ, le peloton se trouve à une altitude 820 mètres, il va devoir évoluer à plus de 1000 mètres d'altitude, avant de s'attaquer au col de Vence, la Côte d'Aspremont, le col de Châteauneuf, et le col d'Eze.
Quelles routes coupées, où voir passer les coureurs ?
Ce week-end de course sur les voies maralpines va contraindre les automobilistes à éviter certains axes routiers, sécurisés ou momentanément fermés.
Pour d'autres, fans de coureurs et amateurs de cyclisme, ce sera l'occasion de contempler un peloton en pleine action.
A12h30, un départ fictif va s'élancer du pont de Puget-Théniers, sur la route départementale 2211A sur environ 6 km.
Au départ officiel à 13h, la course va emprunter la départementale 17 jusqu'à l'entrée de Roquestron, avant de rejoindre La Roque-en-Provence, Conségudes et Bouyon.
Cette étape va passer ensuite par Le Gourdel, Coursegoules, avant d'entrer dans Vence. Suivront les communes de la plaine du Var, avec Saint-Jeannet, Gattières, Colomars et Carros, via les routes de la métropoles 2210 et 414.
Tourette-Levens, Châteauneuf-Villevieille, l'Escarène et Contes sont aussi au programme de cette deuxième étape, avant de rallier La Trinitié, Eze et La Turbie, la commune d'arrivée.
Un parcours sur les hauteurs du département, pour un total de 149km, à visualiser ici :
La victoire au bout du sprint
Vendredi 18 février, c'est une victoire australe à laquelle on a assisté sur ce tracé qui a longtemps longé le littoral. Le coureur de la Lotto-Soudal, Caleb Ewan, s'est imposé dans les dernières centaines de mètres grâce à un sprint opportun et bien géré.
L'Australien remporte cette première étape favorable aux sprinteurs, courue sur près de 177 kilomètres.