Le président de la métropole niçoise Christian Estrosi (LR)essuie des critiques pour un voyage en Israël, durant lequel il a apporté son soutien au premier ministre Benjamin Netanyahu après la résolution de l'Onu condamnant la politique de colonisation.
Le voyage en Israël de Christian Estrosi, président (LR) de la région PACA, de métropole niçoise, et adjoint au maire de Nice fait grincer les dents de l'opposition. Lors de ce déplacement , il a apporté son soutien au premier ministre Benjamin Netanyahu après la résolution de l'Onu condamnant la politique de colonisation.
Rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin @netanyahu. Je lui ai dit tout mon soutien après la résolution de #ONU contre #Israël. pic.twitter.com/5BCVD3k5eJ
— Christian Estrosi (@cestrosi) 28 décembre 2016
L'avant-veille, le Conseil de sécurité des Nations unies avait réclamé, pour la première fois depuis 1979, l'arrêt de la colonisation dans les territoires palestiniens. Lors de son voyage, Christian Estrosi a annoncé un don de 50.000 euros, de la part de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour un projet de reforestation du Fonds national juif (KKL), organisme paragouvernemental.
Un vent de protestations
Sur les réseaux sociaux, le socialiste Patrick Allemand, chef de file de l'opposition municipale à Nice, condamne ce déplacement, tout comme Xavier Garcia, premier secrétaire du PS dans les Alpes-Maritimes.
Rien ne peut justifier le déplacement de @cestrosi en Israël aux frais de la Métropole NCA pour soutenir Netanyahu.
— Patrick Allemand (@patrickallemand) 29 décembre 2016
Un voyage d'Estrosi en Israël pour soutenir Nétanyahou suscite la controverse https://t.co/lmum4c693N
— Xavier Garcia (@xaviergarcia_06) 30 décembre 2016
De son côté, le chef de file des socialistes lors des dernières régionales, Christophe Castaner considère que ce voyage et cette annonce constituent "du clientélisme pur.
Non seulement le contribuable paie le déplacement, mais on apprend qu'il engage la région pour acheter une clientèle, celle des "amis d'Israël".
"Sans se prononcer sur le fond", M. Castaner regrette que M. Estrosi "conteste l'existence de la Palestine" quand la France porte "la position de l'équilibre".
La France et les Etats-Unis préconisent la solution des deux Etats, Israël et Palestine, vivant "côte à côte en paix et en sécurité".