Destinées surtout à la vente en ligne, plus de 1000 contrefaçons ont été saisies début mai par la gendarmerie chez un couple et dans deux commerces de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes.
En novembre 2017, lors d’une consultation du réseau social Facebook, un gendarme de la brigade de Villeneuve-Loubet repère un particulier mettant en vente des articles de prêt à porter à un prix bien inférieur à celui du marché.
Le gendarme commence des investigations et ouvre une enquête préliminaire qui lui permet d’identifier le vendeur. Ainsi, ce dernier et sa compagne apparaissent comme vendeurs réguliers d’articles de luxe sur sa page. Pour autant, aucun des deux n’est identifié comme ayant une activité de la sorte.
Interpellés début mai
Les gendarmes interpellent donc le 2 mai 2018 le couple et perquisitionnent leur domicile. Ils découvrent ainsi 75 contrefaçons de vêtements de marque, des bouteilles de parfums et des lunettes de soleil.
Mais les enquêteurs, poursuivant les investigations, découvrent une boutique connexe qui fournit les deux vendeurs. Dans cette enseigne, ils saisissent 726 contrefaçons de vêtements de marque. Et l’affaire ne s’arrête pas là puisque les militaires perquisitionnent une troisième annexe dans laquelle 225 habits sont également saisis. Au total, c’est plus de 1.000 articles qui sont saisis par les gendarmes.
Les revendeurs seront convoqués ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Grasse.