La loi sur la sécurité publique du 1er janvier 2018 autorise l'armement des agents de sécurité. Désormais, les textes réglementaires ont été publiés récemment et encadrent ce port d'arme. Et forcément, il y a polémique. On vous dit tout.
Depuis le 1er janvier 2018, les agents de sécurité privés peuvent être armés (armes à feu, matraque ou bombe lacrymogène). Le décret paru le 31 décembre au Journal officiel . Les textes réglementaires déclinent depuis octobre dernier les conditions dans lesquelles les vigiles peuvent être armés, sans être pour autant dépositaires de la force publique.
L'armement des agents de sécurité a été rendu possible par la loi sur la sécurité publique entrée en vigueur le 1er janvier 2018.
Il manquait des textes réglementaires pour l'application. C'est chose faite .
Selon le ministère de l'Intérieur, 2 000 à 3 000 vigiles sont concernés en France.
Pour Bruno Bartoccetti, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police de la zone sud, rappelle que la sécurité publique est une mission régalienne de l'Etat.
Mais qu'avec la baisse des effectifs il faut bien garantir autant que possible la sécurité des Français, comme il l'a expliqué dans le 19/20 à Jacqueline Pozzi.
Secrétaire national du syndicat SGP Police zone Sud, il répond à
l'enjeu de l'armement des vigiles
Une arme à feu est-elle la solution ? A Beaulieu, une société de sécurité à Beaulieu-sur-Mer a opté pour un boîtier doté d'un GPS. Porté par les vigiles en mission, il est relié au PC de surveillance et se déclenche quand il est arraché ou quand il tombe.
Arme à feu, matraque, boîtier, tous n'ont pas le même avis. Le dossier est hautement polémique, comme tout ce qui concerne la sécurité publique.