Les incivilités en tous genres attribuées aux fêtards nocturnes dérangent les plaisanciers du port de Saint-Laurent. La proximité de discothèques et de bars de nuit augmente selon eux les nuisances sur le port.
Des mégots ou des flaques d'urine retrouvés sur le pont des bateaux, des bagarres sur les quais, des visiteurs indésirables, et même, une fois, un couple d'amoureux retrouvés squattant le temps de rapides ébats la cabine d'un bateau... Les plaisanciers du port de Saint-Laurent du Var n'en peuvent plus. Ils se plaignent des nuisances générées selon eux chaque week-end par la proximité de plusieurs établissement de nuit, discothèques ou bars.
"Il y a aussi des dégradations matérielles très importantes et c'est la collectivité des associés (du port) qui paye les réparations dans la mesure où on n'arrive pas à arrêter les auteurs qui restent anonymes et introuvables".
regrette le président du Yacht-Club, Bernard Leporati.
Dans ce climat tendu, les quatre bars de nuit et les deux discothèques du port nient cependant toute responsabilité. Pour eux, les fauteurs de trouble viennent d'ailleurs... et déjà éméchés.
"On ne peut pas gérer des personnes qui viennent d'ailleurs, et qui sont ivres sur le port de Saint-Laurent. Nos agents de sécurité n'ont pas à contrôler ce que font les personnes sur quais".
rétorque le responsable d'un bar de nuit.
Un poste de police municipale
Les douze caméras de surveillance, les deux vigiles et le gardien de parking, ne suffisent pas à tout contrôler. Mais le maire annonce vouloir renforcer la surveillance d'ici à l'été prochain, et installant notamment un local de la police municipale.Intervenants:
- Alain Stael, plaisancier
- Bernard Leporati, président du Yacht Club, concessionnaire du port
- Philippe Autiero, co-gérant bar de nuit "Wine-Bar"
- Joseph Segura, maire de St Laurent-du-Var