Le Président du tribunal a décidé de reporter le procés de la direction de l'établissement au 4 novembre. Le directeur de l'Ehpad "L'eau vive" et son épouse comparaissaient notamment pour mise en danger de la vie d'autrui, harcèlement moral et abus de biens sociaux.
Les avocats de la direction ont déposé un recours par voie d'exception, mettent en avant un conflit d'intérêt. La raison ? Le gendarme enquêteur aurait fait pu faire preuve de partialité. Sa conjointe étant employée en contrat à durée déterminée au sein d'un autre Ehpad. Son contrat n'ayant pas été renouvelé selon les avocats de la direction.
Cette requête n'a pas été validée par le Président du tribunal qui a toutefois décidé du report du procés au 4 novembre, sans exposer ses motivations dans ce dossier très lourd.
Pour la 3ème fois, les parties civiles, nombreuses, devront attendre : 5 employés, une famille de résident, l'ARS, le fisc, le département des Alpes-Maritimes et la CNIL.
Aucune instruction n'a été ouverte dans cette affaire, les accusés comparaissaient donc libre.
Des accusés qui ont un lien de parenté avec les gérants de l''Ehpad Clair Logis à Contes. Dans cette autre affaire, le tribunal correctionnel de Nice rendra sa décision le 25 février.
Affaire dans laquelle les 2 anciens dirigeants de l'établissement sont suspectés d'une dizaine d'infractions dont conditions d'hébergement indignes pour les personnes âgées. 2 ans de prison dont 6 mois ferme ont été requis à leur encontre.