L’aviation d’affaires et de loisirs est au beau fixe. Pas de chiffres pour l’instant mais un constat : ce secteur s’est redressé plus rapidement car cela représente une alternative très pratique, et pas seulement pour les oligarques russes.
C’est un bruit familier qui avait disparu du ciel pendant le confinement, celui des moteurs d'avions et de jets privés. Actuellement, le trafic aérien commercial n’a pas retrouvé son niveau d’avant Covid. Il est toujours en baisse de 64 %. Il était de -99,5% pour l’aéroport Nice Côte d’Azur au plus fort du confinement. En revanche, le trafic des jets privés est presque revenu au niveau de l’année dernière.
Aviation d'affaires au beau fixe
Pas de chiffres pour l’instant mais un constat : ce secteur s’est redressé plus rapidement car cela représente une alternative très pratique, et pas seulement pour les oligarques russes ! L’aviation d’affaires est au beau fixe car les businessmen ont toujours besoin de se déplacer rapidement pour venir signer des contrats sur la French Riviera et à Monaco.
Vols domestiques
Le plus gros volume de ces vols privés a lieu en France, avec des vols domestiques. D’autres avions privés viennent d’Italie, Suisse, Allemagne et atterrissent à Nice ou à l’aéroport de Cannes-Mandelieu. Des passagers fortunés, une clientèle importante pour les hôtels de luxe de la Côte d’Azur. Ceux qui n’ont pas pu venir avec les avions de ligne sont venus en voiture, ou en jet privé. Quand c’était possible…
Russes fortunés
C’est le cas de certains Russes fortunés : ils parviennent à quitter la Russie, malgré ses frontières fermées, pour passer des vacances presque normales en ces temps de pandémie. Les plus riches, bien souvent dotés d'un passeport ou d'un permis de résidence étranger en plus de leur nationalité russe, utilisent un jet privé pour rejoindre leurs résidences secondaires à Londres, Chypre, Monaco ou encore Nice.
Selon le quotidien économique RBK, le nombre de ces vols a plus que doublé entre avril et mi-juin depuis les aéroports moscovites, passant de 400 à 850 par mois. Et les destinations internationales comptent pour près de la moitié des escapades.
Double nationalité ou permis de résidence
Pour braver la fermeture des frontières imposée depuis fin mars, il faut une double nationalité ou un permis de résidence à l'étranger, des sésames courants chez les businessmen de haute volée. Ou à défaut, un document justifiant d'un impératif professionnel ou de santé.
Pour ceux ne disposant pas de leur appareil privé, rien de plus simple que d'en louer un. La compagnie de location se charge de la principale contrariété : la paperasse administrative conséquente pour obtenir l'autorisation du gendarme de l'aviation russe, Rosaviatsia.
Nice dans le top 10 des destinations préférées
Depuis l’année dernière, Nice est dans le top 10 des destinations préférées des voyageurs de jets privés. C’est même le 3ème aéroport au monde pour l'accueil de ces avions privés, d’après le rapport annuel de la société « PrivateFly », Nice se classe 3ème devant Paris ou Las Vegas.
- 1 - New-York
- 2 - Londres
- 3 - Nice
- 4 - Paris
- 5 - Ibiza
- 6 - Las-Vegas
- 7 - Palm Beach
- 8 - Milan
- 9 - Washington
- 10 - Chicago
Et Nice pourrait bien conserver sa place, malgré le Covid.