La première mission du Parc national du Mercantour, comme tous les Parcs nationaux, est de protéger la nature, les paysages et la diversité biologique. Il participe au développement durable et maitrisé du territoire, avec l’agro-pastoralisme par exemple.
VAQUI-REPORTAGE : Magali Gazzano
Les prés de fauche
Pour élever les vaches, les moutons, les chevaux, on cultive des prés de fauche, une agriculture très importante dans le Parc du Mercantour. L’Europe a mis en place la directive Natura 2000 qui reconnait les prés fleuris comme milieu indispensable. Les agriculteurs sont aidés à les entretenir. Une multitude d’espèces végétales y poussent et leurs graines se réensemencent naturellement.C’est à Beuil, dans les Alpes-Maritimes, qu’il y a le plus de prés de fauche.
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Un cahier des charges respectueux de l'environnement
Un cahier des charges précise les conditions de fauche. Jean-Louis Cossa, agent du Parc national du Mercantour, explique que le fait de faucher plus tard permet aux insectes du pré d’avancer dans leur cycle de reproduction. De nombreuses espèces de grillons, sauterelles ou papillons sont ainsi préservées.Un autre avantage des prés de fauche est d’éviter que les milieux ne se referment et que les diverses essences d’arbres n’occupent tout l’espace.
Les circuits courts sont privilégiés
Eleveur retraité, Yves Chaix avait deux races de vaches bien adaptées aux conditions locales. Aujourd’hui c’est son fils qui a repris l’exploitation.
Les veaux élevés sous la mère sont commercialisés en circuits courts. Les pièces de viande sont vendues au marché ou chez les commerçants locaux. C’est ainsi qu’au Relais du Mercantour de Bueil, par exemple, on trouve au menu saucisses, trippes et poche de veau réalisés avec les produits locaux.
VAQUI-REPORTAGE : Magali Gazzano