Les restanques, appelées aussi faïsses ou bancaus, de même que les escaliers de pierres sèches, font partie depuis fort longtemps de notre patrimoine bâti. Certains ont pris conscience de cette richesse. Depuis quelques années ils travaillent à leur restauration.
Une prise de conscience récente
Depuis 2011, deux organisations travaillent à la restauration d’ouvrages en pierres sèches : l’Association pour le Développement du Pays des Paillons (ADPP) qui regroupe 13 communes de l’arrière-pays niçois recense les ouvrages à réhabiliter, et le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Alpes-Maritimes, CAUE 06, se charge de fournir des maîtres d’œuvre qui supervisent le travail de stagiaires.Fau alinhar li pèires còntra lo fruch per donar la bòna penta a la muralha.
Des bénévoles qui travaillent le week-end
Alain Régis est l’un de ces maîtres d’œuvre. Il explique aux stagiaires comment faire « le fruit » pour donner la bonne pente au mur. L’avantage des constructions en pierres sèches est qu’elles n’opposent pas de force au ruissellement de l’eau, ce qui les rend plus solides et plus durables. Les participants pourront mettre en pratique ce qu’ils ont appris sur leur lieu de travail ou chez eux.Fai partida dau patrimòni bastit d’aquèu pais.
En terrain escarpé il faut tout exploiter
Cela fait partie du patrimoine bâti de ce pays. Les restanques, planches de terre soutenues par un muret, permettent de cultiver même sur des terrains pentus. Autrefois, ce procédé était très utilisé, que ce soit pour les arbres fruitiers ou pour le maraichage. Il ne fallait pas laisser perdre un morceau de terre.Aujourd’hui, on prend conscience de la richesse de ce patrimoine.
Ces stages destinés aux professionnels comme aux particuliers se déroulent toute l’année.
Concernant les stages en Pays des Paillons, contacter Maxime Hennebert de l'Association pour le Développement du Pays des Paillons, tel : 06.30.45.56.79/04.93.76.28.93-mail : maxime.hennebert@pays-des-paillons.fr
VAQUI-REPORTAGE : Magali Gazzano