Apologie du terrorisme: Jean-Marc Rouillan sera jugé pour ses propos sur les jihadistes du 13 novembre

L'ancien membre du groupe Action Directe sera jugé le 1er juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour apologie du terrorisme. Dans une interview il avait jugé les auteurs des attentats de novembre "très courageux". 

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 L'audience aura lieu le 1er juin devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.

Les propos litigieux avaient été lâchés lors d'une interview à la rédaction du mensuel satirique marseillais Le Ravi, enregistrée le 23 février.

Moi, je les ai trouvés très courageux, en fait. Ils se sont battus courageusement : ils se battent dans les rues de Paris (alors qu'ils) savent qu'il y a 2.000 ou 3.000 flics autour d'eux"


 déclarait le cofondateur d'Action directe, groupe armé d'extrême gauche à l'origine de plusieurs attentats et assassinats dans les années 80.

Enquête préliminaire

Ces propos avaient suscité une polémique et le parquet de Paris avait ouvert le 7 mars une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme".
Jean-Marc Rouillan avait assumé ses propos, tout en répétant ne pas partager l'idéologie du groupe terroriste EI. Il a été entendu mardi par les policiers et il s'est vu notifier une convocation au tribunal, selon l'AFP.

Jean-Marc Rouillan est le dernier membre du noyau dur d'Action directe à avoir recouvré la liberté, en mai 2012, après 24 ans de prison. Il avait été condamné
en 1987 à perpétuité pour les assassinats de l'ingénieur général de l'armement, René Audran, et du PDG de Renault, Georges Besse.

Il avait pu bénéficier en 2007 d'un régime de semi-liberté, révoqué fin 2008 car il n'avait pas respecté son interdiction de s'exprimer publiquement au sujet des
faits pour lesquels il avait été condamné. Dans une interview à L'Express, il déclarait qu'il ne "crachait" pas sur tout ce qu'il avait fait. De nouveau placé sous un
régime de semi-liberté en 2011, il a retrouvé la liberté conditionnelle un an plus tard à Marseille, où il réside.
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