Sécurité routière : un ancien pompier imagine une borne à incendie "en plastique" pour sauver les motards

Après la mort de son fils en moto, Christian Chiappini a crée une association pour éradiquer les obstacles dangereux aux bords des routes. Cet ancien pompier a imaginé une balise en plastique destiné à remplacer les bouches d'incendie. Désormais, 70 balises sont installées dans les Bouches-du-Rhône.

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Le combat de Christian Chiappini commence en 2008 à la mort de son fils Jimmy. Ce dernier décède dans un accident de moto. Après une chute, il percute une borne incendie. 

Depuis ce jour, son père, ancien pompier volontaire, se bat pour éradiquer les obstacles dangereux aux bords des routes. Avec son association, il a imaginé un système de bouche à incendie enterré signalé par une balise en plastique, la balise JC en l'honneur de son fils Jimmy Chiappini.

"Elle peut se plier sous le choc avec un motard, une voiture ou un camion. Contrairement à la bouche incendie, il n'y aura plus de points d'impact", explique Christian Chiappini.

70 balises dans les Bouches-du-Rhône

Aujourd'hui, 70 balises, rouges et rétro réfléchissantes, sont installées dans les Bouches-du-Rhône notamment à Lançon-de-Provence, Coudoux ou encore Saint-Chamas. 

Mais Christian Chiappini aimerait "en voir partout en France".

"J'aimerais qu'un jour quelqu'un prenne une décision pour mettre ces balises en plastique à côté de chaque bouche à incendie".

Un changement à 3.000 euros

Pour les communes, le passage du poteau à la balise coûte 3.000 euros. 

"Comparé à une vie, c'est rien du tout", affirme Christian Chiappini. Certaines communes ont même franchi le pas comme Lançon-de-Provence.

"Ce qui est le plus cher c'est la vie. Si pour cela, il faut engager quelques centaines d'euros alors nous le ferons", indique Lionel Tardif, 1e adjoint de Lançon-de-Provence.

Adopté par le SDIS 13

Cette innovation de l'association contre les obstacles routiers dangereux (ACORD) a également retenu l'intérêt du service départemental d'incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (SDIS 13). Son centre de formation à Velaux en est équipé.

"C'est un outil pédagogique précieux. Il permet aux sapeurs-pompiers de découvrir et d'identifier la nouvelle matérialisation des bouches incendie", rapporte le SDIS 13.

Aujourd'hui, Christian Chiappini souhaite continuer à développer son dispositif et "diminuer le nombre de morts en deux-roues heurtant un arbre des poteaux".

En 2018, selon l'observatoire national interministériel de la sécurité routière, 627 motards sont morts dans un accident de la route.
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