A Aix-en-Provence, une grève touche 50% des crèches des "Petits chaperons rouges", une entreprise déjà affectée par une polémique dans la région parisienne, il y a quelques années. Les salariées parlent de conditions de travail éprouvantes.
Elles sont rémunérées au SMIC, elles disent manquer de reconnaissance et ne pas être remplacées en cas de maladie... les salariées des crèches d'Aix-en-Provence sont à bout de force. Elles appartiennent au réseau "petits chaperons rouges", une entreprise présente dans toute la France, qui a obtenu le contrat de DSP (Délégation de Service Public) avec la ville d'Aix-en-Provence. Lundi, les salariés des crèches ont crié leur mécontentement sous les fenêtres de la mairie d'Aix. 200 personnes sont venues dénoncer des conditions de travail éprouvantes. 50% des crèches d'Aix sont touchées par ce mouvement, reconduit jusqu'à vendredi.
Même mécontentement à Paris
Il y a quelques années, L'article de Médiapart faisait déjà état de "conditions de travail sont déplorables, à un point tel que le projet pédagogique n’est plus respecté, ce, au détriment des enfants, de leurs parents et des professionnelles pourtant si dévouées (…) Les professionnelles de ces crèches sont sous pression, à un point tel qu’ regrettent qu’ « il n’y ait pas assez de personnel, surtout en cas d’arrêts de travail légitimes », s’alarment sur le fait qu’ « il y a trop d’enfants accueillis en même temps », et, avouent qu’ « aucune solution n’est trouvée par la Direction »…, ce, « au détriment de la sécurité et du bien-être des enfants, mais aussi du bien être et de la santé des professionnelles », ce, au « mépris du projet pédagogique ».