Depuis le 26 décembre 2010, Priscilla Majani et sa fille Camille ont disparu. L'enfant était âgée de 5 ans. Ce mercredi, la grand-mère et la tante de la fillette étaient rejugées pour complicité d'enlèvement devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Deux ans après le procès en première instance à Toulon, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence a rejugé ce mercredi la grand- mère et la tante de la petite Camille Chauvet, disparue avec sa mère Priscille Majani depuis le 26 décembre 2010 à Carqueiranne, dans le Var.
Un silence coupable
Les deux femmes sont accusées de complicité dans l'enlèvement de la fillette. En 2016, la grand-mère avait été condamnée à deux ans de réclusion, dont 6 mois avec sursis, et la tante à deux ans de prison dont un an avec sursis.
Demande de relaxe
Devant la Cour d'appel, l'avocat général a requis la confirmation de ces peines. Leurs avocats ont plaidé la relaxe. Pour Alain Chauvet, le père de Camille, il ne fait aucun doute que la famille maternelle "couvre" son ex-compagne. "Elles aident encore certainement la maman, affirme Maître Olivier Ferri, son avocat d'Alain Chauvet, cité par France Bleu Provence.
La Cour d'Appel d'Aix-en-Provence rendra sa décision le 21 novembre.