Samedi 25 mai, nous vous avons proposé de suivre en direct le concours national d'Eloquence, à Aix-en-Provence. Cet événement réunissait les meilleurs orateurs issus des universités françaises.
Ils sont 8. Huit orateurs, huit amoureux de la langue française, âgés de 18 à 26 ans. Samedi soir à Aix-en-Provence, ils s'"affronteront" dans le Grand Théâtre de Provence pour la soirée de clôture du concours d'éloquence. Pas de passe d'armes, il s'agira pour ces étudiants issus des différentes universités françaises, de manier le verbe et la formule.
Les jeunes qui montent à la tribune stupéfient par le geste, le regard, la voix déliée, facile, pleine ou sonore. Ils surprennent par leur ingéniosité, leur audace et leur imagination. L’orateur, en un mot, convainc par l’évidence de sa raison, séduit par la fougue de ses passions.
Comiques, philosophes, penseurs, chaque candidat devra convaincre, émouvoir et suprendre le public et le jury, sur des sujets tirés au sort ... Des thèmes insolites ou d'actualité, comme "l'érostisme est / n'est pas une pornographie de classe" ou encore "transgresser c'est/ce n'est pas progresser"... De quoi en perdre son latin...
"L'enfer des femmes c'est la vieillesse"
C'est sur ce thème particulièrement difficile que devra plancher Solène Kaszewski, la candidate originaire de Paca. A 25 ans, elle est élève-avocate à l’école des avocats de Marseille. Déjà diplômée en cybercriminalité et investigations numériques légales, Solène est passionnée de théâtre. Avant ses études de droit, elle "se rêvait déjà en comédienne".
Pour l'unique candidate locale du concours, l'art oratoire est intimement lié au théâtre : "il faut gérer son tract, sa prise de parole en public, et affronter le regard des autres". Sa passion pour les mots, a commencé après l'adolescence. Victime de harcèlement scolaire, le théâtre a été pour elle un pansement : "apprendre à exprimer des maux, c'est ce qui m'a aidé à tourner la page de cet épisode douloureux" explique-t-elle.
Très fière de représenter sa région, Solène vous donne rendez-vous samedi soir : elle espère vous toucher avec "humour et légèreté" !
Les sept autres candidats viennent de la région parisienne :
- Pierre-Henri Baert - 22 ans - élève avocat à l'EFB - Paris / sujet : La politique est le repaire des ratés
- Elliot Nouaille - 22 ans - Master 1 de philosophie La Sorbonne - Paris / sujet : La politique n'est pas le repaire des ratés
- Abraham Le Guen - 21 ans - L3 Droit public - Paris / sujet : L'enfer des femmes ce n'est pas la vieillesse
- Yanis Djouder - 18 ans - L1 de droit à l’université de Paris-Saclay / sujet : Transgresser, c'est progresser
- Lara Atia - 20 ans - Bi-licence de droit et de sciences politiques à l’Institut Catholique de Paris / sujet : Transgresser, ce n'est pas progresser
- Théodore Jean-Baptiste - 26 ans - M2 en droit -Paris-Saclay /sujet : L'érotisme est une pornographie de classe
- Juline Lars - 20 ans - L2 de double licence droit-histoire la Sorbonne et Assas - Paris / sujet: L'érotisme n'est pas une pornographie de classe