Ce mardi, un pharmacien a été visé par un pistolet à impulsion par un homme qui tentait de voler un produit dentaire. L'incident s'est déroulé en plein centre-ville d'Aix-en-Provence. L'individu, en fuite, est actuellement recherché.
Mardi 23 mai, avant 9 h, un homme, âgé de 25 à 30 ans, a braqué un taser sur un pharmacien, alors qu'il était en train de voler un produit dentaire.
La scène s'est déroulée à la pharmacie de la Rotonde, cours Mirabeau, à Aix-en-Provence.
Déjà repéré une première fois
Alors que l'individu rentre dans l'établissement, ce mardi, le pharmacien le reconnaît et le surveille attentivement. Il était déjà venu pour tenter de voler ce même produit, un sérum pour reminéraliser les dents, d'une valeur de 40 €. Il avait, à l'époque, immédiatement été intercepté.
Le professionnel de santé le laisse partir, cette fois, avec le sérum, avant de lui courir après.
Un pistolet à impulsion pointé sur le pharmacien
Devant l'établissement, le suspect sort un pistolet à impulsion, une sorte de "shocker" et vise le pharmacien.
Il finit par partir en courant, en prenant la fuite.
Intervention de la police
La BAC, à proximité des lieux, est arrivée très rapidement sur place. Personne n'a été blessé. Le pharmacien ne garde, pour sa part, aucune séquelle psychologique.
Une plainte a été déposée. L'enquête est actuellement en cours pour tenter de retrouver l'homme en fuite. Elle a été confiée au commissariat d'Aix-en-Provence. "On ne sait pas si cette arme était factice ou non", confie une source policière à France 3 Provence-Alpes.
Des vols de plus en plus nombreux
Le pharmacien est, toutefois, lassé par ces "vols qui augmentent sans cesse". "Il y a toujours eu des vols. Avant, c'était sur des produits qui coûtaient cher, mais maintenant, c'est même sur des petits produits."
"Je suis dépité. En arriver-là pour un truc à 30 balles, c'est tomber bien bas", interpelle le professionnel de santé.
Déjà équipée de portiques de sécurité et sécurisée par des vigiles dans les zones sensibles, la pharmacie a été contrainte d'installer, en février, des caméras de vidéosurveillance utilisant l'intelligence artificielle.