"Une cohabitation difficile" : ce que l'on sait de la mort d'un retraité agressé par son voisin de chambre à l'Ehpad

Un homme de 96 ans est mort vendredi 1er mars, une semaine après avoir été agressé par son voisin de chambre dans un Ehpad d'Aix-en-Provence.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans la nuit du 22 au 23 février, un homme de 96 ans a été victime d'une agression par son voisin de chambre dans un Ehpad d'Aix-en-Provence, a confirmé Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence, à France 3 Provence-Alpes, d'après une information de BFM Marseille. Voici ce que l'on sait.

La victime agressée une semaine plus tôt

Le 22 février dernier, un retraité âgé de 96 ans a été hospitalisé après avoir été agressé par son voisin de chambre dans un Ehpad d'Aix-en-Provence. Son voisin de chambre, un homme âgé de 93 ans, avait reconnu l'avoir agressé. Ce vendredi, la victime est morte.

Une enquête ouverte

Le parquet d'Aix-en-Provence a ouvert une enquête pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". "Il faut déterminer la cause de la mort, insiste le procureur d'Aix-en-Provence. À cette heure, nous ne savons pas si cette mort a un lien de causalité avec les violences dont la victime a fait l'objet dans son Ehpad." Une autopsie devra établir la cause du décès. Une expertise permettra d'établir si la mort est liée à l'agression survenue une semaine plus tôt.

L'auteur des violences a été placé en garde à vue à la suite de l'agression, puis remis en liberté, notamment du fait de son âge et son état de santé. Le parquet précise que selon les premiers éléments, les blessures infligées à son voisin de chambre étaient de nature "plutôt superficielles" et "non-létales".

Un "conflit de voisinage"

Interrogé par les enquêteurs, l'agresseur présumé avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés et s'était dit "excédé" par les cris constants de son voisin de chambre, qui souffrait de nombreux handicaps et criait jour et nuit.

Après de France 3 Provence-Alpes, le parquet confirme un "conflit de voisinage". Sur BFMTV, le procureur évoque "une cohabitation difficile"

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information