Ce lundi 22 janvier, une partie des enseignants du collège Miramaris de Miramas (Bouches-du-Rhône) exerce son droit de retrait après une série d'alertes à la bombe qui perturbe les cours depuis plusieurs semaines.
Les professeurs n'en peuvent plus. C'est ce qu'ils comptent mettre en avant, avec l'exercice de ce droit de retrait ce lundi 22 janvier. Des alertes à la bombe à répétition depuis plus de 10 jours, parfois jusqu'à deux par jour. Entre la mise en sécurité des élèves, la venue de la police et des pompiers et le renvoi des élèves chez eux, les cours ont du mal à être assurés.
Des conditions de travail dégradées
"Cela monte d'un cran à chaque fois. La situation est devenue trop compliquée, anxiogène pour les enseignants, les élèves et les parents d'élèves" résume Evelyne Paulhe professeur de mathématiques et déléguée syndicale à nos collègues de France Bleu Provence.
A chaque alerte, les élèves ont reçu des messages les prévenant de l'arrêt provisoire des cours et de la reprise. celui-ci date du jeudi 11 janvier.
Selon les informations de France Bleu, la personne qui appelle se fait passer pour un ancien élève.
Les professeurs indiquent vouloir passer au distanciel "le temps que la situation se calme".