Lundi 4 février, le tribunal de Nîmes a condamné le chef de la police municipale d'Arles a 4 mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende. Contrôlé par les gendarmes, le véhicule du chef de la police avait de fausses plaques d'immatriculation pour ne pas perdre de points.
Ce lundi 4 février, le chef de la police municipale d'Arles comparaissait devant le tribunal de Nîmes pour avoir conduit avec de fausses plaques d'immatriculation.
Le 24 septembre dernier, le chef de la police était contrôlé par la gendarmerie dans le secteur de Remoulins, dans le Gard. Il circulait avec de fausses plaques d'immatriculation. Selon nos confrères de La Provence, le policier aurait déclaré sur le coup aux gendarmes qu'il faisait cela "pour ne pas perdre de points sur son permis de conduire en cas d'infractions routières."
A la suite des faits, il a été suspendu de ses fonctions de chef de la police d'Arles, le maire jugeant que le fonctionnaire avait commis "une faute grave et (une faille) au code de déontologie et d'éthique qui s'imposent" rapportent nos confrères du Midi Libre.
Lundi dernier à l'audience, le procureur avait requis une peine de 4 mois de prison avec sursis, 2.500 euros d'amende et une suspension de permis de conduire pendant 15 mois.
Le chef de la police qui se présentait en arrêt maladie a expliqué qu'il "regrettait" ses actes et que rien ne pouvait justifier ce qu'il avait fait.
Le tribunal a condamné le policier à 4 mois de prison avec sursis, 1.000 euros d'amende et le retrait de six points sur son permis de conduire.