L'ex-président de France Télévisions lance officiellement sa candidature pour les prochaines élections municipales de mars 2020, à Arles. Sans étiquette politique, il souhaite une liste large pour conquérir la mairie communiste d'Hervé Schiavetti, qui ne se représente pas.
Déjà en 2014, la rumeur d'une possible candidature de Patrick de Carolis aux élections municipales à Arles circulait. L'information n'est restée qu'une rumeur à l'époque, mais cette fois, c'est officiel.
C'est sur sa page Facebook, que l'ex-journaliste, ex-président de France Télévision a officiellement annoncé sa candidature. Mercredi matin, il a rencontré les journalistes locaux, lors d'une conférence de presse.
L'Arlésien
Patrick de Carolis est né à Arles en 1953, il est issu d'une grande famille Arlésienne par sa mère. "Je ne suis pas un parachuté, je suis profondément attaché à ma ville, j'ai choisi de servir les Arlésiennes et les Arlésiens" a-t-il écrit.Patrick de Carolis indique avoir gardé "le goût du métissage social et des valeurs humanistes".
Une liste sans étiquette, ouverte à tous
Patrick de Carolis a indiqué qu'il ne souhaitait "ni étiquette, ni investiture", mais sa liste sera composée de personnalités de droite, de gauche et du centre, ainsi que de personnalités de la société civile.Les noms de ses colistiers n'ont pas été révélés ce matin, Patrick de Carolis a juste précisé : "Je veux une liste ouverte aux gens qui veulent s’engager et croient aux projets de développement que je souhaite mettre en place".
Il veut conquérir la ville et succéder au maire communiste, Hervé Schiavetti, au pouvoir depuis 2001. Mais après trois mandats, il ne se représente pas.
Trois autres candidats déclarés
Pour le moment, outre Patrick de Carolis, trois candidats ont officiellement déclaré leur volonté de conquérir la mairie d'Arles; Nicolas Koukas (PCF), conseiller départemental et adjoint au maire d'Arles, l'ex-socialiste David Grzyb, adjoint lui aussi dans la majorité municipale et Cyril Juglaret, conseiller régional LR.La députée LREM, Monica Michel, a annoncé pour le moment, qu'elle briguait l'investiture de son parti.
Dans le cadre de l'affaire Bygmalion, Patrick de Carolis a été condamné en avril dernier, par la cour d'appel de Paris, à cinq mois de prison avec sursis et une amende de 25.000 euros, pour avoir passé des contrats "entachés de favoritisme".