Edouard Philippe s'est déplacé ce lundi à Aubagne pour présider le 155e anniversaire du combat de Camerone. Une bataille devenue symbolique pour le corps de la Légion étrangère. Des milliers de personnes sont sur place pour assister à cette commémoration.
Accompagné de la ministre des armées Florence Parly, le Premier ministre Edouard Philippe préside aujourd'hui à Aubagne, la 155e commémoration du combat de Camerone. Cette bataille illustre "les valeurs fédératrices de la Légion étrangère ainsi que la communauté de destin choisie par les légionnaires".
Cette année, la Légion a décidé d'honorer spécifiquement "les blessés au combat, ceux qui les secourent et ceux qui les soignent".
Le 3à avril de cette année là, une soixantaine de légionnaires se trouvent retranchés dans l'auberge de Camaron. Tout autour d'eux, 2000 hommes de l'armée mexicaine, dont 800 cavaliers.
Durant 11 heures, les légionnaires vont résister aux assaillants, liés entre eux par un serment commun prêté au début du combat.
Lorsqu'un officier mexicain décide finalement de faire cesser les hostilités, il ne reste plus que trois légionnaires blessés qui s'apprêtent encore à charger, baïonnette à la main.
Ce combat symbolise depuis 155 ans, l'engagement et l'abnégation pour tout le corps de la Légion. Il est célébré dans le monde entier.
A Aubagne où se situe la maison mère de la Légion étrangère, un hommage est rendu au capitaine Danjou, héros de Camerone, sous la forme d'une main en bois articulée.
Cette année, c'est le médecin colonel Jean-Louis Rondy qui sera porteur de la main symbolique. Il est accompagné de militaires soignants et blessés, pour illustrer le lien qui les unit.