Marine Le Pen a longuement dénoncé "une société livrée à l'ensauvagement" en meeting hier soir, vendredi 22 mars, à Roquevaire dans les Bouches-du-Rhône en s'appuyant sur le meurtre d'une étudiante de 21 ans, survenu dimanche dernier à Marseille.
En meeting hier soir à Roquevaire dans les Bouches-du-Rhône, devant 9.000 personnes, la présidente de Rassemblement National, Marine Le Pen a longuement dénoncé la montée de la violence dans notre société en s'appuyant sur le meurtre d'une étudiante de 21 ans, survenu dimanche dernier à Marseille. Elle a notamment déclaré :
" On meurt pour 50 euros, un portable, une cigarette, un regard, et parfois même simplement parce qu'on est Français"
S'exprimant après Jordan Bardella, tête de liste du RN, le Rassemblement National, pour les élections européennes du 26 mai, et Thierry Mariani, transfuge du parti Les Républicains et candidat RN pour ces européennes, Marine Le Pen a mis en parallèle le "laxisme" du gouvernement face aux "racailles" avec la répression du mouvement des "gilets jaunes".
Dénonçant l'attitude du président de la République et de son ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, samedi dernier lors de l'acte XVIII des "gilets jaunes", "l'un sur les pistes de ski, l'autre sur les pistes de danse", elle a averti que la seule solution désormais pour arrêter le gouvernement était le vote du 26 mai, pour les élections européennes:
"Mobilisez-vous avec un objectif clair, simple, essentiel, battre Macron. Pour lui dire qu'il ne peut plus continuer comme ça".
Reportage Nathalie Ramirez et Virginie Danger
Avant son meeting, Marine Le Pen a visité un commissariat des quartiers nord de Marseille provoquant la réaction de la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, Samia Ghali qui a dénoncé une "mascarade républicaine", mettant en cause la préfecture de police des Bouches-du-Rhône en déclarant :
"Mobiliser le patron de la division nord et ses équipes pour servir de support de communication à l'extrême droite ne sert en rien à améliorer la sécurité des Marseillais"