Les députés communistes réagissent à l'annonce de Carrefour de supprimer 2400 postes (via les départs volontaires) dans les sièges du groupe.
Ils jugent cette décision "inacceptable".
Les députés communistes ont jugé mardi "révoltante" et "inacceptable" l'annonce faite par Carrefour de la suppression de 2.400 postes dans les sièges du groupe via un plan de départs volontaires.
"Cette annonce pour nous, elle est révoltante, elle est inacceptable et je crois que les salariés vont se mobiliser dans les jours qui viennent", a affirmé Pierre Dharréville, l'un des porte-paroles des députés communistes lors d'un point de presse.
"Carrefour est une grande multinationale qui je crois a les épaules solides malgré les annonces qui ont été faites (..) qui adopte une stratégie qui est finalement d'externaliser les coûts" en supprimant des emplois et "en organisant la franchisation d'un certain nombre d'enseignes jugées les moins rentables", a ajouté l'élu des Bouches-du-Rhône.
a-t-il dénoncé.On est en train une fois de plus de faire payer aux salariés des stratégies d'entreprise qui sont décidées en haut lieu en faisant fi de tout ce qu'ils ont donné
Selon lui, Carrefour a en outre "utilisé les dispositions des ordonnances" sur le droit du travail et "non content de supprimer des emplois, on va en plus le faire dans des conditions qui sont avec des droits minimum pour les salariés qui vont être concernés et en ciblant particulièrement sans doute les seniors".
L'entreprise a dévoilé mardi un plan de transformation pour s'adapter aux nouveaux modes de production et de consommation.
Le plan du géant de la distribution passe notamment par la suppression de 2.400 postes en France via un plan de départs volontaires, ainsi qu'une réduction de coûts de deux milliards d'euros et un virage vers le commerce en ligne et le bio.