Après l'acceptation par le gouvernement de la poursuite pendant six ans, du rejet des boues rouges d' Alteo dans les calanques, le maire de Gardanne où se situe l'usine, s'est déclaré satisfait de cette décision, et a exprimé son soulagement par rapport au maintien de l'emploi.
Roger Meï, le maire de Gardanne s'exprime à son tour, après les réactions de Ségolène Royal et des écologistes, sur l'autorisation donnée lundi par le gouvernement à Alteo pour la poursuite du rejets de ses boues rouges.
"Je pense aux salariés qui peuvent désormais souffler, en cette période on peut dire qu'ils ont eu un beau cadeau de Noël",
explique-t-il dans un communiqué pour la presse.
Cet avis avait déjà recueilli le soutien de plusieurs institutions, y compris celle du Parc National des calanques. L'entreprise Alteo avait fait valoir ses efforts en matière de rejets.
"C'est une victoire pour la conciliation de l'emploi et de l'environnement, et une décision raisonnable. Avec 1900 inscrits à Pole-emploi Gardanne, peut-on imaginer d'en ajouter 700 de plus ?"
poursuit le maire de Gardanne.
Alteo se voit autorisée de poursuivre ses rejets dans les calanques, durant une période de six ans, et sous le contrôle d'une commission d'accompagnement, à laquelle Roger Meï dit avoir "l'intention d'y participer pleinement".
Retour sur cette polémique des boues rouges, qui divise le monde politique, économique et associatif, avec Jean-Emmanuel Bertrand :
Olivier Dubuquoy, Universitaire - Collectif " Non au rejet des boues en mer"
Didier Reault, Président du Parc National des Calanques