Les résultats de ce second tour dimanche ont confirmé la droite à la tête des Bouches-du-Rhône. La présidente LR sortante du conseil départemental, Martine Vassal, est assurée de retrouver son fauteuil lors du vote des conseillers jeudi avec une majorité renforcée.
Ambiance de fête au QG de Martine Vassal dimanche soir. La droite a confirmé son avance au second tour en faisant presque carton plein dans les cantons où elle s'est placée en tête au premier tour dimanche dernier.
En fin de soirée, Martine Vassal est apparue devant ses militants émue aux larmes. "Cette victoire est avant tout la vôtre, leur a-t-elle lancée.
"C'est le fruit d'une campagne basée sur la proximité, c'est ce qui a vraiment marché. Nous avons plus que renforcé notre majorité", a-t-elle affirmé.
La droite conserve ses fiefs et remporte trois nouveaux cantons, ce qui lui assure 19 cantons sur 29 soit deux de plus que lors du précédent scrutin il y a six ans.
Ce dimanche elle a pourtant perdu les deux cantons aixois au profit de LREM, mais elle a mis Arles et Gardanne, tenus jusque-là par la gauche, dans son escarcelle, ainsi que Marseille 2.
Chef de file de la droite et du centre sous le nom "Provence unie", Martine Vassal et son binôme Lionel Royer-Perreault maire des 9-10, ont été confortablement réélus face au binôme du Rassemblement national dans le canton Marseille 10.
Présent dans 23 duels de ce second tour, en tête dans 8 d’entre eux, le Rassemblement national n’obtient aucun siège au conseil départemental.
La gauche s’est imposée sans mal dans ses duels face au RN, mais elle n’affiche qu’une conquête, le canton 11 de Marseille.
Cette victoire de Martine Vassal vient compenser son échec retentissant aux dernières élections municipales de Marseille. Vingt ans après son entrée en politique, dans le sillage de son mentor Jean-Claude Gaudin, elle s’affirme en femme forte de la droite dans les Bouches-du-Rhône.
A 59 ans, elle peut se réjouir d’être assurée d’un second mandat à la tête du conseil départemental qu’elle a ravi à la gauche le 2 avril 2015, devenant la première femme à diriger le département.
Elue dès le 1er tour avec 32 suffrages sur 58, faisant le plein des élus de la droite et du centre, elle avait alors succédé à l'ex-PS Jean-Noël Guérini élu en 1998.
Le vote pour la présidence du conseil départemental qui aura lieu jeudi laisse peu de place au suspens. Sur 29 cantons, la droite et LREM en compte 21. La gauche qui en détenait 14 en 2015, n’en conserve que 8.